Vigilances Sanitaires

Vigilances sanitaires

Alertes sanitaires

  • 10/02/2020 : CORONAVIRUS : Conduites à tenir - Consigne DGS & ARS

1- Le site d’information Internet grand public

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-questions-reponses

 

2- Le MARS (sources d’information)

- Le lien vers la mission Coreb nationale www.coreb.infectiologie.com/fr/alertes-infos/pneumopathies-liees-a-un-nouveau-coronavirus-a-wuhan-chine_-n.html qui est une source d’information officielle

- Le lien vers la SF2H : www.sf2h.net/publications/coronavirus-2019-ncov

- Lien vers Santé Publique France sur la conduite à tenir : www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/epidemie-de-coronavirus-2019-ncov-au-depart-de-wuhan-chine

 

En résumé   

- Orientation des patients vers le SAMU C15

- Classement des cas par interrogatoire (clinique et investigation des contacts) : avec infectiologue et Santé Publique France

- Prise en charge en fonction du classement dans un établissement sanitaire de référence (6 dans notre région) : prélèvements hauts et profonds du patient => envoi au centre national de référence grippe à Lyon

- En cas de cas positif : maintien en cohorting sous surveillance continue pendant 14 jours

 

N° vert (géré par l’ARS) : 0 800 100 379

 

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  • 29/01/2020 : Dispositif prudentiel portant sur le nouveau coronavirus de Chine

Suite aux évolutions épidémiologiques constatées concernant l’émergence d’un nouveau coronavirus (2019-nCoV) en Chine, nous vous prions de trouver, ci-dessous, le dispositif de prise en charge spécifique.

 

1- Définition des cas

La définition des cas possibles élaborée par Santé Publique France est régulièrement mise à jour et disponible sous le lien suivant : www.santepubliquefrance.fr/content/download/223573/2476219

 

2- Circuit de signalement

Les personnes potentiellement atteintes par le virus sont invitées à rester chez elles et à appeler le 15 (Voir affiche : Dispositif de prise en charge). Toutefois, tout professionnel de santé du premier recours prenant en charge un patient n’ayant pas respecté cette consigne et pouvant répondre à la définition d’un cas possible doit prendre contact, pour analyse clinique et classement du cas, avec le Samu / Centre 15. En cas de classement en cas possible, le clinicien en charge du cas informe sans délai l’ARS.

 

3- Précautions immédiates à mettre en œuvre

 La transmission interhumaine de ce nouveau virus est avérée. Les précautions à mettre en œuvre sont présentées dans le document suivant : www.coreb.infectiologie.com

Dans l’attente de l’analyse de la situation du patient avec le Centre 15, les précautions suivantes seront mises en place pour le patient : désinfection des mains avec solutions hydro-alcooliques (SHA), port de masque chirurgical, isolement dans un local fermé.

 

Autres liens utiles et documents de référence

 

Suivi de la situation internationale et analyse de risque :

-  Site de l’OMS : www.who.int/westernpacific/emergencies/novel-coronavirus

-  Site de l’ECDC : www.ecdc.europa.eu/en/novel-coronavirus-china

 

Définition de cas et suivi des contacts :

-  Site de Santé publique France : www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/cas-de-pneumonies-associees-a-un-nouveau-coronavirus-2019-ncov-a-wuhan-en-chine

 

Éléments de langage et FAQ :

-  Site du ministère des Solidarités et de la Santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/coronavirus

 

Affiches à télécharger 


. Dispositif de prise en charge

. Pour mieux comprendre

. Recommandations

 

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  • 21/11/2019 : Alerte protoxyde d'azote - communiqué de presse

Le centre d’addictovigilance de Lyon vous transmet une alerte relative au détournement d’usage des bonbonnes de protoxyde d’azote (N2O) à visée non médicale. Il s’agit d’un produit d’abus connu, très évoqué depuis plusieurs mois dans la presse nationale.

 

La communication de la DGS / MILDECA publiée le 19 novembre 2019, en partenariat avec le réseau des centres d’addictovigilance, fait suite à la remontée de plusieurs nouveaux cas d’atteinte neurologique grave dans le cadre de cette consommation (atteinte à type de polyneuropathie axonale sensitivo-motrice d’expression sévère).

 

La gravité de ces cas est liée à une évolution de l’usage détourné du protoxyde d’azote : consommation massive de centaine de cartouche, utilisation de dispositif de grand volume type « smartwhip » (bonbonne contenant l’équivalent de 80 à 100 cartouches).

 

Consultez le communiqué de la DGS / MILDECA, ainsi que la plaquette d’information sur les risques liés au N2O.

 

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  • 22/07/2019 : Nouvel épisode caniculaire à partir de lundi 22 juillet 2019

Nous vous informons de l’installation d’un nouvel épisode caniculaire à 16h00 le 22/07/2019 pour les départements de l'Ain (01), l'Allier (03), le Cantal (15), la Loire (42), la Haute-Loire (43), le Puy-de-Dôme (63), la Savoie (73) et la Haute-Savoie (74), qui sont passés en niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule.

 

Ce phénomène devrait s’achever progressivement à compter de vendredi 26 juillet 2019 au soir.

 

Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :

 

N° unique H24 : 0 810 22 42 62

Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr

 

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  • 12/07/2019 : Arrêté préfectoral relatif à la lutte contre l'ambroisie - plan local d'actions

Depuis 2017, une réglementation nationale a été mise en place pour lutter contre les ambroisies. Au sein de chaque département, le préfet arrête les mesures préventives et curatives à mettre en œuvre et organise la coordination et la mobilisation de tous les acteurs.

 

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint l’arrêté préfectoral de la Savoie relatif aux modalités de lutte contre les espèces d’ambroisie, en date du 10/07/2019. Ce dernier abroge l’arrêté préfectoral du 23 mai 2007. Un plan local d’actions est annexé à cet arrêté.

 

L’élaboration de l’arrêté préfectoral et du plan d’actions est le fruit d’un travail partenarial auquel certains d’entre vous ont participé et que je remercie.

 

En tant que partenaires, vous êtes des piliers de la lutte contre les ambroisies au côté du préfet, notamment en vous formant à la reconnaissance de la plante, en informant les citoyens, en prévenant l’implantation de la plante et en gérant les plants d’ambroisie, en signalant la présence de la plante sur la plateforme de signalement « signalement-ambroisie », etc. En effet, la plateforme de signalement est un outil clé dans la lutte, n’hésitez pas à la faire connaître au plus grand nombre.

 

Consultez le plan d’actions : Prévenir et lutter contre les ambroisies

 

L’ARS en charge de la coordination de la lutte est à votre disposition pour tout renseignement.

 

Lire le communiqué de presse


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  • 12/07/2019 : Circuit de prise en charge des cas suspects, possibles et confirmés de Mers-Cov

Message de l’ARS

 

Veuillez trouver ci-dessous un récapitulatif du dispositif de prise en charge des cas suspects de Mers-Cov.

 

Cette information doit être portée à la connaissance des médecins généralistes qui pourraient être confrontés à un cas possible, en lien avec le retour du Hadj.

 

Le grand pèlerinage du Hadj à la Mecque aura lieu cette année du 9 au 14 août 2019. La période des quelques semaines suivant le Hadj devrait se traduire comme chaque année par une augmentation sensible du nombre de cas suspects et possibles de Mers-CoV. 

 

Le dispositif de détection précoce de cas importés d’infection à MERS-CoV, qui a été mis en place à partir de septembre 2016, implique en première ligne les professionnels de santé (cliniciens et biologistes) avec l’appui des infectiologues référents des établissements de santé habilités Mers-CoV, et les SAMU.  

 

L’infection par le MERS-CoV peut causer une maladie grave entraînant une morbidité et une mortalité élevées. Les humains contractent le virus par contact direct ou indirect (consommation de viande ou de lait) avec des dromadaires infectés ou par transmission interhumaine. Pour la période allant de 2012 au 31 mars 2019, le nombre total de cas d’infections par le MERS CoV confirmés en laboratoire et notifiés à l’OMS à l’échelle mondiale au titre du Règlement Sanitaire International (RSI) s’établit à 2 399, dont 827 décès (Sources OMS).

 

Jusqu’à présent, la transmission interhumaine observée est limitée et se cantonne principalement aux établissements de soins.

 

Des cas d’infection à MERS-CoV importés en Europe restent possibles du fait d’un trafic aérien important, ainsi que la survenue de cas secondaires, notamment en milieu de soins.  

 

En 2018, en Auvergne-Rhône Alpes, 68 cas possibles (+8 par rapport à 2017) ont été signalés à l’ARS, dont 45 concentrés sur le mois qui a suivi la fin du Hadj qui s’était terminé le 24 août. 

 

Les pèlerins et autres voyageurs vers le Moyen-Orient peuvent être informés du risque Mers-Cov et des précautions à prendre par divers canaux (voyagiste/compagnie aérienne, médecin traitant, centre de vaccination internationale, site France Diplomatie, communication dans les aéroports…) ; ils sont invités à contacter le 15 en cas d’apparition de signes infectieux dans les 14 jours suivant leur retour de la zone à risque.  

 

Les principales étapes du circuit de détection et de prise en charge des cas suspects et possibles de Mers-Cov : 

 

-        Devant un tableau clinique suspect survenant chez un patient dans les 14 jours après son retour de pays à risque d’infection à Mers-CoV, le clinicien prenant en charge un cas suspect doit appeler le Centre 15.

 

-        Le classement d’un cas suspect est fait en concertation entre le clinicien (senior), le Samu du département et l’infectiologue de l’un des établissements habilités (Questionnaire).

 

Depuis 2018, pour qu’un cas suspect sans autre exposition à risque en dehors du séjour dans un pays à risque soit classé en cas possible il faut qu’il présente soit un SDRA, soit des signes cliniques associés à une image radiologique confirmant une atteinte pulmonaire parenchymateuse.

 

NB : les cas suspects et les cas exclus par le trinôme clinicien - infectiologue - Samu ne doivent pas faire l’objet d’un signalement à l’ARS.

 

Le questionnaire (PJ) à utiliser pour le classement (Document à l’intention des cliniciens - Document d’aide à la classification d’un cas suspect d’infection à MERS-Coronavirus (MERS-CoV) (Fiche 1)) est directement accessible sur le site de Santé publique France où sont classés tous les outils actualisés de prise en charge des patients : 

 

-        Si le classement conclut à un cas POSSIBLE, il doit être signalé à l’ARS pour confirmation du classement. Une coordination se met alors en place entre les partenaires concernés (clinicien/infectiologue référent, établissement d’accueil / établissement habilité, Samu, laboratoire, CNR, Cire/SpF, ARS) : l’ARS adresse un mail précisant un code anonymat à 11 caractères à utiliser lors des échanges.

 

-        Dans la région ARA, 6 établissements sont habilités à la prise en charge clinique et biologique des cas possibles Mers-CoV : CHU Clermont-Ferrand, CHU Grenoble, CHU Lyon, CHU St Etienne, CH Métropole Savoie (Chambéry), CH Annecy-Genevois (Établissements et laboratoires habilités).

 

-        Seuls les 4 CHU sont aussi habilités à la prise en charge des cas confirmés.

 

-        Les conditions de transfert des patients définies dans l’avis du HCSP du 24 avril 2015 sont inchangées : le transport vers l’établissement se fera par un vecteur diligenté par le Centre 15 et adapté à la situation clinique, sous réserve que le transporteur puisse assurer le respect des précautions complémentaires d’hygiène requises. Sont ainsi possibles :

 

* le transport d’un cas possible par ambulanciers privés qui peuvent respecter les conditions requises ;

* le cas possible peut venir par ses propres moyens à l’exclusion d’un transport collectif et à condition que son accueil soit préparé par l’établissement (pas de passage en salle d’attente) ;

* le transport d’un cas confirmé vers un CHU devra se faire obligatoirement par le Samu. 

 

-        En cas d’un appel du domicile, un patient suspect peut être transporté ou bien orienté vers un établissement de santé (de préférence habilité) pour avoir une évaluation médicale et une radiographie pulmonaire pratiquée à fin de classement de cas. L’hôpital organise son circuit du patient en accueillant les cas suspects soit dans le service des urgences soit dans le service d’infectiologie avec le souci que le cheminement au sein de l’établissement soit le plus court possible et en appliquant, avec l’appui de l’EOH, les précautions d’hygiène définies par le HCSP. Le service d’accueil est informé en amont afin que le patient ne passe pas par une salle d’attente. Le patient et le personnel sont équipés des précautions respiratoires et contact nécessaires.

 

-        Les prélèvements des cas classés comme possibles doivent être réalisés dans les établissements habilités : un prélèvement profond est indispensable et peut être complété par un prélèvement des voies respiratoires hautes. Le LBA est le prélèvement de choix mais les crachats profonds provoqués sont possibles (appui kiné). L’aspiration de secrétions au niveau de la glotte est également possible. Le transport intra et inter établissements doit se faire en triple emballage respectant la norme (emballage P650 pour le transport de matières infectieuses de catégorie B attribuées au numéro ONU 3373). Il est recommandé le transport réfrigéré des prélèvements du lit du malade au laboratoire (pas de congélation).

 

Le CNR met en place une astreinte spécifique 7 jours sur 7 « post Hadj » à partir du 15 août jusqu’au 6 octobre 2019.

 

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  • 10/07/2019 : Campagne de promotion de la vaccination rougeole pour l'entourage des personnes fragiles

Message de l’ARS :

 

Dans le cadre de la recrudescence des cas de rougeole qui impacte notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis le début de l’année 2019 (près de 200 cas recensés), l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de mettre en œuvre une campagne de communication spécifique pour inciter l’entourage des personnes fragiles - qui ne peuvent être vaccinées - à se faire vacciner contre la rougeole : les nourrissons de moins de 6 mois, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

 

Ainsi, vous vous transmettons 3 affiches spécifiques : nourrisson, femme enceinte et immunodéprimé à mettre à disposition dans vos cabinets respectifs et lieux de consultations.

 

Pour votre information, ces affiches ont été adressées à tous les établissements hospitaliers, les pharmaciens d’officine, les services de la PMI et d’accueil de la petite enfance de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Nous vous remercions pour votre implication dans cette action de santé publique.

 

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  • 19/06/2019 : Plan national canicule 2019 - activation de la veille saisonnière

Les dispositions de l’instruction interministérielle du 22 mai 2018 relative au Plan National Canicule 2017 restent en application pour la saison estivale 2019.

 

Ainsi le dispositif de veille canicule a été mis en place depuis le 1er juin et se terminera le 15 septembre prochain.  


Au fil de la saison, l'ARS vous informera de la survenue de vagues de chaleur dans la région, dès lors qu’une activation du niveau 3 - alerte canicule - sera envisagée ou effective.


L’intégralité du plan nationale canicule est consultable sur le site  suivant : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-climatiques/article/le-plan-national-canicule


Les fiches de recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, publiées en 2014 et qui complètent le Plan national canicule, en proposant notamment des recommandations aux professionnels de santé, sont consultables sur le site suivant : http://www.hcsp.fr


 

Vous veillerez à signaler à l'ARS via le Point Focal Régional toute difficulté liée à la canicule dont vous auriez-connaissance :


N° unique H24 : 0 810 22 42 62 

Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr

 

En vous remerciant par avance de votre vigilance durant cette période.

  • 22/05/2019 : Plan arbovirose : surveillance renforcée du 1er mai au 30 novembre 2019

Dans le cadre de l’activation du dispositif de surveillance renforcée des arboviroses, l’ARS informe les médecins et les biologistes des départements de l’Ain, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère, de la Loire, du Puy-de-Dôme, de la Savoie, du Rhône et de la Métropole de Lyon (territoires où le moustique aedes albopictus - moustique tigre - est considéré comme implanté) :

 

        1. Le courrier signé par le directeur délégué de la veille et alerte sanitaire de l’ARS ARA qui reprend en particulier les principales modalités de la surveillance renforcée autour des cas importés d’arbovirose.

 

        2. La fiche de signalement des cas suspects de dengue, chikungunya et zika à retourner à l’ARS ARA, le cas échéant.

 

        3. Un logigramme reprenant de façon synthétique la conduite à tenir diagnostique.

  • 11/02/2019 : Recrudescence de cas de rougeole en Auvergne-Rhône-Alpes... suite

Nous faisons suite à notre information de ce 5 février concernant une recrudescence de cas de rougeole en Savoie limités essentiellement à Val Thorens. Au 8/02/2019, 20 cas ont été déclarés.

 

Nous restons préoccupés par cette situation du fait de l’arrivée prochaine de vacanciers en Savoie. À ce jour, les deux cabinets de la station de Val Thorens gèrent favorablement la vaccination de leurs consultants qui se présentent.

 

Nous vous invitons à vérifier de façon systématique le statut vaccinal de vos consultants et de vacciner si nécessaire.

 

Consultez le communiqué de presse adressé vendredi 8/02 à la presse régionale ARA ainsi que des documents d’information : Affiche 1 ; Affiche 2 ; Aide-mémoire.


La DGS réfléchit à une communication plus large pour informer les futurs vacanciers avant leur départ en vacances et les inciter à vérifier leur statut vaccinal.

 

Nous vous tiendrons au courant de la suite de cette épidémie.

  • 05/02/2019 : Recrudescence de cas de rougeole en Auvergne-Rhône-Alpes

Dans un contexte de recrudescence des cas de rougeole en Europe, l’ARS vous informe du signalement depuis début janvier, de plusieurs cas de rougeole en Rhône-Alpes et surtout dans le département de la Savoie dont la majorité concerne des saisonniers de la station de Val Thorens (9 cas groupés mais dont les liens spécifiques n’ont pas été encore identifiés).

 

Nous vous rappelons l’extrême contagiosité de la rougeole : période de contagiosité allant de 5 jours avant, à 5 jours après le début de l’éruption (15 à 20 malades attendus autour d’un seul cas), le risque important de formes graves (25 % d’hospitalisations) et le risque de décès (entre 1 et 3 cas/1000). Ce risque est particulièrement important chez les sujets à risque :

- Nourrissons de moins de 6 mois dont la mère n’est pas ou incomplètement vaccinée

- Femmes enceintes, non immunisées

- Personnes immunodéprimées, quel que soit le statut vaccinal.

 

Nous vous rappelons également les bonnes mesures à appliquer afin de limiter les risques d’épidémie :

  • Procéder à la mise à jour systématique de toute personne non ou incomplètement vaccinée, et sans antécédent de rougeole, selon les recommandations en vigueur, et ce à chaque fois que l’occasion se présente.

  • Protéger l’entourage de tout cas suspect de rougeole (mais plus largement de toute maladie infectieuse…), par le respect de règles d’hygiène scrupuleuses et le port systématique d’un masque chirurgical pour le cas suspect, et l’isolement dans la mesure du possible. Ces précautions sont particulièrement importantes dans les lieux susceptibles d’accueillir des personnes à risque : salles d’attente des cabinets médicaux, laboratoires d’analyses biologiques, établissements hospitaliers.

  • Rechercher systématiquement dans l’entourage direct du cas suspect, y compris parmi les patients ayant séjourné dans la salle d’attente en même temps que le malade, et dans les deux heures après son départ, l’existence de personnes à risque de forme grave, et vérifier les vaccinations Rougeole-Oreillons-Rubéole.

  • Une injection vaccinale post-exposition est indiquée dans les plus brefs délais, idéalement dans les 72 heures suivant la date du contact, pour toute personne exposée, non immunisée et ne présentant pas de contre-indication au ROR.

  • Une injection d’immunoglobulines polyvalentes peut être indiquée pour les personnes à risque de formes graves, celle-ci devant être réalisée au plus tard dans les 6 jours suivant la date du premier contact avec le cas.

  • Il est donc essentiel, pour pouvoir intervenir au plus vite et efficacement auprès des contacts, de signaler tout cas suspect dès l’évocation du diagnostic et sans attendre sa confirmation.

Une vigilance particulière est demandée à l’approche des vacances de février où des familles se déplaceront prochainement en région Auvergne-Rhône-Alpes et notamment dans les stations de ski.

  • 31/10/2018 : Instruction déclaration obligatoire de RUBÉOLE -- ET -- Instruction ROUGEOLE

Instruction déclaration obligatoire de RUBÉOLE

 

Veuillez trouver la nouvelle instruction concernant la déclaration obligatoire (DO) de rubéole :

 

 

Cette instruction porte essentiellement sur le signalement (définition de cas, circuit de notification).

 

La mise en place de la DO rubéole sera donc progressive durant ce dernier trimestre 2018 et complètement opérationnelle en 2019.

 

Pour rappel, l’arrêté modifiant le décret du 7 mai 2018 relatif à la mise en place d’une déclaration obligatoire de la rubéole est accessible.

 

 

Instruction ROUGEOLE

 

L’instruction rougeole mise à jour vient de paraître :

   

Les évolutions les plus notables portent sur (document de référence) :

 
  • Une description extensive de la clinique (fiche 1) ;

  • Des précisions sur les modalités de confirmation biologique, l’inutilité du contrôle sérologique post-vaccinal comme marqueur de protection (absence de corrélation entre protection et taux d’anticorps mesuré par les techniques courantes), la mise à disposition des kits salivaires prioritairement aux médecins de ville (fiche 2, annexe 2) ;

  • Une actualisation des recommandations vaccinales (fiche 3) et la précision de la procédure « Recommandation temporaire d’utilisation » pour le vaccin trivalent chez les 6-8 mois révolus (annexe 5) ;

  • Une modification du délai pour initier la vaccination de personnes ayant reçu des immunoglobulines (IgG) porté à 9 mois après leur administration ;

  • Les mesures de gestion autour d’un cas isolé (fiche 4, annexes 3 et 4) :

- la fin de distinction selon le type de contact,

- la nécessité d’une confirmation biologique ou épidémiologique pour mettre en œuvre les mesures de gestion, qui doit néanmoins être rediscutée pour les sujets à risque,

- la prise en compte de la date de 1er contact à risque comme début du délai de mise en œuvre des mesures de gestion (vaccination, Ig).

  • Les mesures de gestion autour de cas groupés à mettre en œuvre sans attente d’une confirmation biologique pour les contacts proches (sous le même toit) et en collectivités (fiche 5) ;

  • Des précisions sur la conduite à tenir en situation épidémique (fiche 6) et en milieu de soins (fiche 7).

  • 10/09/2018 : Épidémie de choléra en Algérie depuis le 23/08/2018

L’ARS a eu connaissance, par le CORRUS, d’une épidémie de choléra qui sévit actuellement en Algérie et ce, depuis le 23 août 2018.

 

Nous vous adressons le message du CORRUS (voir ci-dessous) ainsi que les recommandations concernant les voyageurs à destination et de retour d’Algérie.  

 

Message du CORRUS

 

Les autorités sanitaires algériennes ont annoncé le 23 août 2018 une épidémie de choléra dans leur territoire. Au 27 août 2018, le bilan fait état de 59 cas confirmés dont deux décès parmi les 172 cas hospitalisés depuis le 7 août 2018, répartis dans les localités suivantes : Bouira, Blida, Tipaza, Alger, Médéa et Ain Defla.

 

Les analyses bactériologiques menées par l’Institut Pasteur d’Algérie ont révélé la présence de Vibrio cholerae O1 Sérotype Ogawa dans les prélèvements de patients. Une source naturelle appelée "source de sidi el Kebir", située non loin de la commune de Hamr Al Ain dans la wilaya de Tipaza a été trouvée contaminée par le vibrion cholérique. La source a été condamnée et interdite à la consommation.

 

Les autorités sanitaires locales ont diffusé plusieurs messages (communiqué de presse, spots audio) de prévention à destination de la population basée sur trois axes : hygiène des mains, hygiène alimentaire et hygiène de l’eau.

 

Pour rappel, selon l’OMS, 47 pays dans le monde sont concernés par le choléra avec une estimation de 2,9 millions de cas par an dans le monde entier. 

 

Le vibrion responsable du choléra est peu transmissible lorsque les règles d’hygiène de base sont respectées. La chloration adaptée de l’eau et les mesures d’hygiène de base suffisent généralement à prévenir les contaminations. En milieu de soins, le respect des précautions complémentaires de contact suffit pour éviter le risque de contamination secondaire.

 

En France, le choléra est une maladie à déclaration obligatoire dont le signalement est à faire en urgence et par tout moyen approprié (téléphone, mail, fax) dès la suspicion (tableau clinique évocateur de choléra). Ce signalement doit être suivi d’une investigation autour du cas et les personnes co-exposées pour déterminer :

  • la zone de retour ;

  • les expositions à risque du patient (manipulation des denrées alimentaires ou prise en charge des personnes fragiles) ;

  • la recherche de cas parmi les co-exposés ;

  • les contacts à risque lors des trajets internationaux (cf. ci-dessous).    

Depuis 2000, entre 0 et 2 cas de choléra sont déclarés chaque année en France chez des voyageurs de retour de zone d’endémie.

 

Concernant les voyageurs, l’OMS ne conseille ni dépistage systématique, ni mise en quarantaine pour les voyageurs en provenance de régions touchées par le choléra. Par ailleurs, en l’absence d’exposition massive à des selles ou des vomissements, les passagers assis à côté des cas lors des voyages, en avion et par tout autre moyen de transport, ne sont pas à risque.

 

En cas d’exposition massive à un cas confirmé ultérieurement, l’indication d’une antibioprophylaxie sera évaluée par le spécialiste.

 

Les compagnies aériennes devront s’assurer

  • des mesures de désinfection des aéronefs en cas de selles ou de vomissements conformément au Guide to hygiene and sanitation de l’OMS ;

  • de la traçabilité des épisodes de diarrhées et de vomissements ayant exposé  des passagers ou du personnel navigant en s’appuyant sur les documents suivants de The International Air Transport Association (IATA): Medical incident report form et Request form for passenger contact tracing.

Le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères a mis en ligne le 26/08/2018 sur son site « Conseils aux voyageurs » une information concernant cette épidémie ainsi que les règles d’hygiène à respecter.

 

Vous trouverez ci-joint des éléments de langage concernant le choléra et la conduite à tenir avant et au retour du voyage.

 

Je vous remercie de votre collaboration active dans la gestion de cet événement sanitaire.

 

Pr Jérôme Salomon

Directeur Général de la Santé

CORRUSS

Centre Opérationnel de Régulation et de Réponse aux Urgences Sanitaires et Sociales

Sous-Direction de la Veille et de la Sécurité Sanitaire

Direction Générale de la Santé
@ : alerte@sante.gouv.fr
Tél : 01 40 56 99 99
Fax : 01 40 56 56 54

  • 20/08/2018 : Retour des pèlerinages de la Mecque : conduite à tenir en cabinet libéral

À l’approche des retours du pèlerinage du Hadj qui vont démarrer le 24 août 2018, période qui se traduit par une augmentation sensible des signalements de cas suspects de Mers-CoV, l’ARS rappelle aux médecins libéraux la définition de cas et la procédure en vigueur pour cette pathologie.

 

Le médecin libéral, dans son cabinet, est susceptible d’être confronté principalement à un patient présentant une infection respiratoire aigüe à son retour (depuis moins de 14 jours) d’un pays de la péninsule Arabique (éventuellement présence d’une diarrhée fébrile si la personne est immunodéprimée ou présente une maladie chronique).

 

La définition de cas complète est consultable en cliquant ici.

 

Face à cette situation, le médecin, en plus de l’hygiène des mains :

       - isole le malade en lui faisant porter un masque chirurgical (si signes respiratoires)

       - porte lui-même à minima un masque chirurgical

       - appelle le Samu/Centre 15 de son département pour confirmation de la suspicion et prise en charge du cas.

 

À titre d’information, six établissements de santé sont habilités à prendre en charge un cas classé comme possible : CH Annecy-Genevois, CH Métropole Savoie, CHU Clermont-Ferrand, CHU Grenoble, CHU Lyon, CHU Saint-Etienne. Le classement en cas possible est réalisé de manière concertée par le clinicien, le Samu et l’infectiologue de l’établissement de référence de proximité. L’ARS intervient pour la confirmation du classement.

 

Les documents utiles sont accessibles sur le site de Sante publique France.

  • 21/03/2018 : Rougeole : situation pré-épidémique

L’ARS AuRA nous signale des risques d’épidémie de rougeole avec l’identification de foyers dans la région. Cette situation renforce la nécessité pour les professionnels de santé libéraux de veiller à mettre en œuvre certains mesures qui sont de nature à éviter un risque d’épidémie : organisation de la vaccination des personnels et de la patientèle, isolement des cas, signalement auprès des services de l’ARS.  Dans ce cadre, vous trouverez des liens vers :

 

-        Deux supports de communication nationaux que vous pouvez afficher dans vos locaux (‘Suis-je protégé contre la rougeole ?’ et ‘J’ai été exposé à la rougeole, que faire ?’). Si vous le souhaitez, l’URPS Médecins peut vous adresser des éditions papier ou vous pouvez imprimer directement ces supports ;

-        Le rappel des conduites à tenir par les professionnels de santé ;

-        Un document questions/réponses portant sur la rougeole.

 

Nous vous invitons également à utiliser le Carnet de Vaccination Électronique (MesVaccins.net) et inciter vos patients à faire ouvrir leur carnet de vaccination électronique. Je vous rappelle que cet outil partagé entre le professionnel de santé et le patient permet de disposer d’un système expert, d’aide à la décision médicale. Il permet également le suivi de tout évènement lié à la vaccination. Il constitue enfin, le seul outil permettant de véritablement évaluer le niveau de couverture vaccinale sur un territoire et de repérer ainsi les zones de risque.

 

Cliquez ici pour accéder au site Internet de l’URPS Médecins et visualiser les supports de communication pour vos patients et les professionnels de santé. Vous pouvez également demander à l’URPS (urps@urps-med-aura.fr) la transmission de ces supports. Nous vous en adresserons des exemplaires.

 

Pour plus d’informations sur le suivi épidémiologique, vous pouvez consulter le site Internet de la CIRE. Les professionnels de santé intéressés peuvent s’abonner également par simple demande sur la bal à l’adresse ars-ara-cire@ars.sante.fr.

 

L’URPS reste à votre disposition pour toute information complémentaire. 

  • 14/03/2018 : Recommandations concernant l’épidémie de rougeole

Au 12 mars 2018, 913 cas de rougeole ont été déclarés depuis le 6 novembre 2017, confirmant le début d’une épidémie en France. L’augmentation rapide du nombre de cas observée depuis les trois dernières semaines (environ 300 cas) fait craindre une épidémie d’ampleur importante.

La proportion de cas de rougeole chez les personnes non ou insuffisamment vaccinées nées après 1980 reste très importante (87 %) et reflète l’insuffisance de la couverture vaccinale contre la rougeole en France. Dans ce contexte, nous vous rappelons l’importance de la vérification systématique du statut vaccinal vis-à-vis de la rougeole de toute personne née après 1980 et particulièrement les enfants de 1 à 4 ans, les adolescents, les jeunes parents et les femmes en âge de procréer.

Tout cas de rougeole doit être signalé immédiatement sans attendre les résultats biologiques par tout moyen approprié (téléphone, télécopie…) à votre ARS. Les contacts non ou insuffisamment vaccinés de ces cas doivent pouvoir bénéficier très rapidement des mesures de prévention.

Devant tout patient suspecté de rougeole (présentant une éruption cutanée fébrile caractéristique) la mise en œuvre des mesures barrières suivantes est nécessaire :

- assurer, dans la mesure du possible, la prise en charge du patient à domicile ;
- privilégier les prélèvements biologiques à domicile s’ils étaient nécessaires ;
- isoler le patient, lui faire laver les mains et porter un masque chirurgical ;
- assurer la protection individuelle du professionnel de santé par des mesures de protection de type « air » ;
- rappeler à l’entourage du patient les règles d’hygiène (solutions hydro-alcooliques) ;
- recommander l’éviction de la collectivité jusqu’à 5 jours après le début de l’éruption ;
- aérer les zones de présence du patient car la transmission aérienne du virus reste possible jusqu’à 2 heures dans un espace clos après son départ.

Consulter l’aide-mémoire sur les recommandations vaccinales et sur les mesures préventives autour d’un cas de rougeole.

Plus d'informations sur le site du Ministère des solidarités et de la santé.

  • 28/02/2018 : Fin des tensions en approvisionnement des vaccins monovalents VHB

Il n’existe plus de tensions en approvisionnement des vaccins monovalents VHB. Ce retour à la normale rend caduc l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 14/02/2017 dont l’ensemble des mesures des gestions transitoires est levé à compter du 1er mars 2018.

L’approvisionnement en vaccin monovalent adulte contre l’hépatite B est repris en officine de ville, la rétrocession par les PUI est maintenue durant le 1er trimestre 2018 pour permettre l’écoulement des stocks.

La priorisation des populations à risque élevé d’exposition est supprimée avec retour à l’ensemble des publics cibles précisé dans le calendrier des vaccinations 2018.

L’ensemble des autres mesures abrogées est repris dans la note d’information en provenance du Ministère des solidarité et de la santé.

  • 13/02/2018 : Recrudescence du nombre de cas de rougeole

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a été destinataire du Message d'Alerte Rapide Sanitaire suivant :

En France, entre le 1er novembre 2017 et le 12 février 2018, 387 cas de rougeole ayant entraîné un décès et 83 hospitalisations (dont six en services de réanimation) ont été déclarés. Sur les 387 cas déclarés au niveau national, 269 ont été identifiés en région Nouvelle-Aquitaine. L’épidémie régionale a débuté autour de trois foyers de cas groupés (chez les étudiants de l’université, aux urgences d’un CHU et dans une école). Actuellement les foyers tendent à progresser, il existe une dissémination dans d’autres régions du territoire. Cette recrudescence du nombre de cas de rougeole est liée à une insuffisance de couverture vaccinale rougeole. Le schéma de vaccination contre la rougeole comporte deux doses de vaccins.

La rougeole est une maladie infectieuse éruptive très contagieuse due à un virus. Elle est fréquente chez les enfants mais peut également survenir chez des adultes non vaccinés. Chez ces personnes, la rougeole peut être responsable de complications source de séquelles (complications neurologiques ou pneumopathie par exemple). Enfin, la rougeole peut être particulièrement sévère chez les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Plusieurs cas ont été admis en service de réanimation depuis les premiers signalements de foyers de rougeole.

La rougeole est une maladie à déclaration obligatoire. Cette déclaration comporte deux volets : un volet de notification anonyme pour surveillance épidémiologique et un volet de déclaration nominatif à l’ARS. Ce dernier volet est primordial car il permet d’effectuer la recherche des cas contacts qui pourront bénéficier d’une prise en charge en urgence s’ils sont à risque de déclarer une rougeole grave. Il est donc rappelé l’importance de signaler au plus vite les cas de rougeole à l’ARS même au stade de suspicion clinique en attente de confirmation biologique afin de permettre la mise en place des mesures de santé publiques adéquates (Recommandations vaccinales 2018 disponible sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé ou en cliquant ici).

Pour certains cas de rougeole survenus en milieu de soins, des soignants contaminés ont pu être à l’origine de la transmission (transmission nosocomiale). Il est donc fortement recommandé à tous les professionnels de santé de vérifier leur statut vaccinal (deux doses nécessaires) et de procéder, en lien avec la médecine du travail, à une mise à jour de la vaccination si nécessaire, conformément aux recommandations vaccinales.

  • 01/02/2018 : Dégradation de la qualité de l’eau du puits de Saint-Didier-sur-Chalaronne

L’ARS a été informée le 30/01/2018 d’une possible dégradation de la qualité de l’eau du puits de Saint Didier-sur-Chalaronne en lien avec l'actuelle crue de la Saône.

 

Le préfet de l’Ain a décidé, à titre de précaution, d’interdire la consommation de l’eau du robinet sur les communes de Garnerans, Bey, Cruzilles-les-Mepillat, Saint-André-d’Huriat, Illiat, Saint-Didier-sur-Chalaronne, Saint-Etienne-sur-Chalaronne, L'Abergement-Clémenciat, Dompierre-sur-Chalaronne, Mogneneins, Thoissey qui sont alimentées par ce puits.

 

L’eau du réseau public distribuée sur ces communes ne doit pas être utilisée pour des usages impliquant une ingestion – directe ou indirecte, à savoir :

 

- les usages à des fins alimentaires (boisson, préparation de boisson et préparation de denrées alimentaires consommées crues) ;

- les usages à des fins d’hygiène buccodentaire.

 

Une utilisation peut être faite spécifiquement pour la vaisselle et pour le lavage des légumes après ébullition pendant 10 minutes.

 

La consommation d'eau contaminée expose essentiellement la population à des risques de troubles digestifs, éventuellement associés à des symptômes généraux.

 

La population a été informée et une distribution d’eau embouteillée est organisée sur les communes concernées.

 

Les communes de Griège, Laiz, Cormoranche-sur-Saône et le hameau de Clémenciat bénéficient d'une interconnexion, qui permet de les alimenter avec un autre réseau et ne sont donc pas concernées par cette restriction.

 

Cette situation devrait perdurer encore quelques jours et jusqu’à réception de résultats d’analyses conformes.

 

Nous vous remercions de votre vigilance auprès de vos patients, en particulier les plus fragiles.

  • 18/12/2017 : Anticipation sur l'épidémie de grippe 2017-2018 en ARA

Les données préliminaires de surveillance épidémiologique de la grippe pour la semaine en cours (semaine 50) font état d’une augmentation des indicateurs sur notre région de façon soutenue. Cette dynamique amène l'ARS ARA à considérer que l’épidémie de grippe en ARA commencera tôt dès le mois de décembre dans notre région, impactant potentiellement l’organisation des soins durant les fêtes de fin d’année. Tous les types de virus grippaux saisonniers circulent actuellement. C’est une situation souvent observée en début d’épidémie, qui ne permet pas d’apporter des éléments d’appréciation sur les caractéristiques futures de l’épidémie à ce stade. Par ailleurs l’épidémie de bronchiolite qui a débuté en ARA en semaine 47, n’a pas encore atteint son pic et devrait se poursuivre de façon concomitante au moins jusqu’à mi-janvier 2018.  

 

Ces données nous ont été communiquées par la Cire ARA (Santé publique France) qui diffuse de manière hebdomadaire un point épidémiologique auquel vous pouvez vous inscrire par mail (ARS-ARA-CIRE@ars.sante.fr) ou les consulter directement via ce lien.

 

Au vu de ces éléments, il nous semble opportun d’insister de nouveau auprès de la population et des professionnels de santé sur :

  • Le caractère essentiel de la vaccination conférant une protection 10 à 15 jours après l’injection. Les personnes concernées doivent donc rapidement l’envisager dans les jours à venir si elles ne se sont pas encore fait vacciner. Au-delà de cet objectif de protection individuelle, la vaccination a également un objectif de protection collective. C’est pourquoi elle est également recommandée pour les sujets qui sont en contact des sujets à risque (entourage familial et professionnel) et en particulier les professionnels des établissements accueillant les personnes les plus vulnérables (consulter les documents suivants : Aide-mémoire sur la vaccination antigrippale et une affiche 'Adoptez les bons gestes pour protéger les plus fragiles'). 

  • L’importance des mesures d’hygiène de base comme se laver les mains très régulièrement à l’eau et au savon ou à l’aide d’une solution hydro-alcoolique, se moucher dans un mouchoir en papier et le jeter après usage, éternuer dans son coude ou encore porter un masque si l’on est malade et que l’on risque d’être en contact avec des sujets à risque de complications. Ces gestes barrière se déclinent dans les structures de soins par l’application stricte des précautions d’hygiène standard et complémentaires le cas échéant. Nous vous rappelons que les Equipes Mobiles d'Hygiène, les Equipes Opérationnelles d’Hygiène, le CPIAS et l’ARS sont les ressources de proximité pour vous appuyer dans leur mise en œuvre.

  • 12/12/2017 : -- Retrait et rappel de laits infantiles 1er âge en raison d’une possible contamination par Salmonella agona --

Les autorités sanitaires ont été informées de la contamination par des salmonelles (Salmonella sérotype agona) de 20 jeunes enfants âgés de moins de 6 mois dans 8 régions différentes.

 

Les premiers résultats des investigations menées par Santé Publique France, en lien avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour identifier les aliments concernés par la contamination montrent que les 13 enfants dont les familles ont été interrogées à ce jour ont tous consommé du lait infantile 1er âge issu de productions élaborées entre mi-juillet et fin novembre sur un même site de production du groupe LNS (Lactalis).

 

En conséquence, l’entreprise a procédé au retrait et au rappel de tous les produits concernés. Lactalis met également à disposition des parents un numéro vert 0800 120 120 (ouvert de 9h00 à 20h00) pour répondre à leurs interrogations.

 

Consultez le communiqué de presse du 2/12/2017  précisant la liste des laits concernés


ET le communiqué de presse du 10/12/2017 précisant l'extension des mesures de retrait.


Les infections à Salmonella agona surviennent dans les 3 jours suivant l’ingestion, et provoquent un tableau de gastro-entérite avec des vomissements, une diarrhée parfois sanglante, et fébrile dans la majorité des cas. L’apparition de ces signes chez un nourrisson doit conduire les familles à consulter un médecin.

  • 11/12/2017 : Reprise de l’approvisionnement en vaccins contre l’hépatite B

Dans le cadre des mesures de gestion de la pénurie en vaccins contre l’hépatite B, nous vous faisons part d'une note d’information DGS/DGOS concernant la reprise de l’approvisionnement en vaccins contre l’hépatite B dans les centres de vaccination et dans les CeGIDD pour assurer la vaccination contre l’hépatite B dans le cadre de leurs missions respectives.

  • 11/10/2017 : Épidémie de peste à Madagascar : message de l’ARS

Une épidémie de peste est en cours à Madagascar, pays où cette maladie est présente de septembre à avril chaque année. Le dernier bilan notifié par l’Organisation Mondiale de la Santé le 01/10/2017 fait état de 73 cas suspects, probables ou confirmés de peste pulmonaire et de 17 décès à la date du 30 septembre 2017. Les villes les plus affectées sont la capitale Antananarivo (Tananarive) et ses faubourgs, Toamasina (Tamatave) et le district rural de Faratsiho.

Par ailleurs entre le 1er août et le 30 septembre 2017, un total de 58 cas de peste bubonique incluant sept décès a également été rapporté dans le pays. Un cas de peste septicémique a également été identifié. Les derniers points de situation diffusés publiquement par l’OMS sont disponibles ici.

Par rapport aux années précédentes, ce nouvel épisode présente des caractéristiques inhabituelles :

-       Une proportion importante de formes pulmonaires (à transmission interhumaine) ;
-       Une présence de cas dans des zones à forte densité de population dont la capitale Antananarivo.

Le risque d’importation d’un cas de peste sur le territoire national est considéré comme faible mais nécessite une vigilance renforcée afin de détecter sans retard tout cas suspect de peste.

À cet effet, nous vous faisons parvenir les éléments suivants :

-    Les définitions des cas et des sujets contacts d’un cas de peste validées par l’Agence Nationale de Santé Publique ;

-    La fiche « radar » rédigée par la COREB et la SPILF pour la conduite à tenir devant un cas suspect de peste à destination des professionnels de santé susceptibles de recevoir un patient suspect de peste.

Toute suspicion de peste doit être signalée sans délai à l’ARS au point focal régional via le

Point Focal Régional

N° unique H24 : 0 810 22 42 62

Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr

Nous vous rappelons également que la peste fait partie des maladies à déclaration obligatoire (cf. formulaire de déclaration téléchargeable).

  • 27/09/2017 : Cas de Dengue à St Fons : mise en oeuvre d'un traitement adulticide le 28/09/2017

Un cas de dengue en période virémique a séjourné sur St Fons mi-septembre 2017.

L’enquête entomologique a mis en évidence la présence de moustique tigre dans la zone fréquentée par ce cas.

Un traitement adulticide est programmé jeudi 28 septembre entre 3h30 et 4h du matin. Ce traitement a pour objectif d’empêcher l’initiation d’un cycle de transmission autochtone.

Il peut être reporté si les conditions météorologiques ne sont pas favorables.

La cartographie vous présente la zone qui sera traitée, centrée sur la rue du Labour et l’allée des Sillons.

Les habitants du quartier en ont été informés ; voir le flyer qui leur a été distribué.

Le produit pulvérisé est l’Aqua-Py®, qui contient un pyrèthre d’origine naturelle (voir la fiche de sécurité).

La pulvérisation est spectaculaire car beaucoup de vapeur d’eau est pulvérisée. Le périmètre de l’application est circonscrit car le moustique se déplace peu. 

À la concentration utilisée dans le cadre de la lutte anti-vectorielle, les effets toxiques (irritation peau, muqueuse, appareil respiratoire) sont généralement de faible gravité. Les effets neurologiques n’apparaissent pas du tout à la concentration utilisée. Une attention particulière est à apporter aux sujets les plus fragiles (BPCO, asthmatiques, sujets âgés, enfants…).

Nous vous remercions de signaler au Centre Anti-Poison : 04 72 11 69 11
tout effet indésirable qui vous paraîtrait pouvoir être lié à cette pulvérisation.

  • 25/09/2017 : Message de l'ARS ARA relatif aux grèves reconductibles à compter du 25/09/2017

Plusieurs syndicats de la branche « transport et logistique » ont appelé à une grève reconductible à partir du lundi 25 septembre 2017. Les dépôts de carburants pourraient être concernés par ce mouvement social.

Nous invitons les professionnels de santé à prendre les mesures anticipant une éventuelle pénurie de carburants.

En cas de prolongation de la grève et de pénurie avérée, l’ARS proposera des mesures de priorisation pour l’accès aux stations-service.

Par ailleurs, nous vous remercions de signaler, via le Point Focal Régional, toute difficulté rencontrée :

N° unique H24 : 0 810 22 42 62

Courriel : ars69-alerte@ars.sante.fr

  • 05/09/2017 : Coronavirus : Plaquette d’information à destination des voyageurs

Coronavirus (MERS-CoV) : Conseils aux voyageurs

  • 31/08/2017 : Levée de l'alerte Canicule du 28 août 2017

Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur les départements 03, 42, 63 et 69.

 Le dispositif national Canicule 2017 s’achève donc comme prévu au 31 août 2017.

Bien entendu, si vous souhaitiez porter à la connaissance de l’ARS des éléments susceptibles d’être pris en compte dans le RETEX des épisodes caniculaires 2017, nous vous remercions d’utiliser le Point Focal Régional :

n° unique H24 : 0 810 22 42 62

Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr

Nous vous remercions une fois encore de votre contribution.

  • 28/08/2017 : -- Nouveau plan CANICULE –

Nous vous informons que le niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule est actuellement en vigueur dans quatre départements de notre région (Allier, Loire, Puy de Dôme, Rhône).

Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :

n° unique H24 : 0 810 22 42 62

Courriel : ars69-alerte@ars.sante.fr

  • 10/08/2017 : Levée de l'alerte Canicule de la semaine du 1er août 2017

Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur l’ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes. Les cartes de vigilance météorologique de tous nos départements sont vertes, et nous revenons donc au niveau 1 de veille saisonnière du Plan national Canicule.

  • 01/08/2017 : Nouvel épisode caniculaire à partir du 1er août

Nous vous informons de l’installation d’un nouvel épisode caniculaire sur quatre départements de notre région (Drôme, Isère, Ardèche et Rhône) qui sont passés mardi 1er août 2017 à 16 heures en niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule.

Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :

 N° unique H24 : 0 810 22 42 62

Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr

  • 18/07/2017 : Hépatite B : tensions d'approvisionnement des vaccins

En raison des fortes tensions d'approvisionnement en vaccins contre l'hépatite B et du circuit de dispensation recentré en conséquence sur les structures hospitalières, celles-ci sont aujourd’hui confrontées à un afflux très important de patients ambulatoire, afflux qui met à en trop forte tension leur capacité d’accueil de ce public.

Lire l’avis du Haut Conseil de la santé publique du 14 février 2017. Cet avis définit, d’une part, les populations prioritaires à vacciner contre l’hépatite B et, d’autre part, une adaptation posologique (i.e. la 3e dose – puis le contrôle des anticorps – sera administrée après la fin de la période de pénurie).

  • 10/07/2017 : Levée de l'alerte Canicule du 6 juillet 2017

Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur les 6 départements (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) qui étaient en niveau de vigilance météorologique orange à partir du 6 juillet dernier. Les cartes de vigilance météorologique de tous nos départements sont vertes, et nous revenons donc au niveau 1 de veille saisonnière du Plan national Canicule.

  • 06/07/2017 : -- Nouveau plan CANICULE --

Nous vous informons de l’installation d’un nouvel épisode caniculaire sur six départements de notre région (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) qui sont passés JEUDI 6 JUILLET 2017 à 16 heures en niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule.

Ce phénomène devrait s’achever dimanche 10 juillet 2017.

Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :

n° unique H24 : 0 810 22 42 62

Courriel : ars69-alerte@ars.sante.fr

  • 04/07/2017 : Épidémie hépatite A dans communauté HSH

     Une importante épidémie d’hépatite A est observée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), dans une quinzaine de pays en Europe depuis l'automne 2016. Elle a atteint la France métropolitaine, au dernier trimestre 2016 et, depuis mai 2017, la région  Auvergne-Rhône-Alpes.

     Du 1er janvier au 27 juin 2017, en région Auvergne-Rhône-Alpes, 115 cas d’hépatite aiguë A ont été déclarés, dont 69 % sont concentrés sur les mois de mai et juin. Le nombre de cas déclaré à ce jour est supérieur au nombre annuel moyen de cas déclaré sur les trois années précédentes. On observe que les cas sont majoritairement des hommes, le sex-ratio H/F étant de 4 versus 1, en moyenne, entre 2014 et 2016. La recrudescence du nombre de cas observée récemment, dans notre région, est particulièrement marquée dans le Rhône mais concerne également à ce jour l’Ain, la Loire et la Savoie.

En tant que professionnels de santé, nous vous demandons :

1. De promouvoir la vaccination contre le virus de l'hépatite A dans cette communauté. Dans le contexte que nous connaissons de tensions en approvisionnement en vaccins, un avis du HCSP :

      ·  précise les populations prioritaires à vacciner parmi lesquelles figurent les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ;

      ·  recommande de n’effectuer qu’une seule dose pour les nouvelles vaccinations et de ne pas faire de rappel pour ceux qui ont déjà reçu une dose, même s’ils sont à nouveau en situation d’exposition (sauf pour les personnes immunodéprimées) ;

      ·  recommande la réalisation d’une sérologie préalable à la vaccination. Dans le contexte épidémique actuel, la DGS souligne que cette recommandation ne doit toutefois pas constituer un obstacle à la vaccination.

NB : L'ARS ARA apporte son appui aux centres de la région où ce vaccin contingenté peut être délivré (centres de vaccination, CeGIDD et milieu hospitalier) pour assurer leur approvisionnement en assurant le lien avec l'ANSM. À ce titre, nous vous prions de vous assurer préalablement que le centre vers lequel vous orienterez votre(s) patient(s) soit en capacité de le(s) vacciner et de nous faire remonter le cas échéant toute difficulté en lien avec les tensions en cours.

2. D'être vigilant lorsque vous recevrez un patient présentant un tableau clinique compatible en demandant une confirmation biologique diagnostique. L’hépatite A étant à déclaration obligatoire, nous vous rappelons la nécessité de signaler tout cas confirmé au Point Focal Régional de l’ARS (Mail : ars69-alerte@ars.sante.fr ; Fax : 04 72 34 41 27 ; Téléphone : 0810 22 42 62). Vous pourrez réaliser ce signalement par l'envoi du formulaire MDO dédié.

      Au-delà de l'importance d'un suivi épidémiologique rapproché et réactif, la survenue d'un cas d'hépatite nécessite en effet la mise en œuvre de mesures de santé publique adaptées chez des sujets contacts.

      Pour mémoire, l’hépatite A  se manifeste après une incubation moyenne de 30 jours (min : 15 jours, max : 50 jours) par une fièvre, une asthénie très marquée, des nausées accompagnant des douleurs abdominales puis l'apparition d'un ictère. Il existe une forme sévère, rare qui produit une défaillance hépatique majeure conduisant au décès. Il n'existe pas de forme chronique de la maladie. Le diagnostic repose sur la clinique et la mise en évidence d'anticorps IgM anti-VHA.

      Le mode de transmission principal reste interhumain (de personne à personne), par voie oro-fécale. Cependant, la transmission alimentaire à partir d'eau ou d'aliments crus (coquillages) préalablement contaminés par des déjections est également possible et à l'origine de cas groupés. La prévention repose sur  l’hygiène personnelle et collective, en particulier l’hygiène des mains et la vaccination.

  • 27/06/2017 : Levée de l'alerte Canicule de la semaine du 19 juin 2017

MARDI 27 JUIN 2017 - L’ARS vous informe de la levée de l’alerte Canicule sur l’ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Les cartes de vigilance météorologique de tous ces départements sont vertes, et nous revenons donc au niveau 1 de veille saisonnière du Plan national Canicule.

  • 20/06/2017 : Plan national CANICULE 2017... suite

20/06/2017 - L’ARS vous informe de l’installation d’un épisode caniculaire sur la région. Six départements (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) sont actuellement en niveau de vigilance Orange du Plan Canicule et les six autres départements devraient passer ce seuil au cours de la semaine. Ce phénomène, précoce dans la saison, s’annonce à la fois durable et intense, les températures devant continuer à s’élever au cours de la semaine.

     Bien entendu tous les acteurs du système de santé ont été invités à la vigilance la plus grande, notamment pour ce qui concerne les personnes les plus vulnérables.

     L'ARS vous informera de tout passage en niveau 3 "alerte canicule" des départements de la région et de l’évolution des données météorologiques.

  • 16/06/2017 : Plan national CANICULE 2017 et instruction correspondante

Comme chaque année, le dispositif de veille saisonnière est mis en place du 1er juin au 31 août concernant le risque de canicule.

Les fiches de recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique publiées en 2014 complètent le Plan national canicule, en proposant notamment des recommandations destinées aux professionnels de santé.

Pour accéder aux Recommandations sanitaires du Plan national Canicule 2014, cliquez ici.

Pour mémoire, durant cette période estivale :

- les établissements de santé sont invités à une vigilance accrue sur leurs capacités d'hospitalisation dans les unités de soins intensifs et de surveillance continue, dans les services de grands brûlés, dans les services de réanimation adulte, pédiatrique et néo-natale et en service de médecine polyvalente, en court séjour gériatrique et en soins de suite et de réadaptation.

- les établissements ont également à prévoir le volet "hôpital en tension", permettant des actions graduées pour la gestion des lits en aval des services d'urgences.

L'ARS veille par ailleurs à la permanence des soins ambulatoires en lien avec le CODAMUPS (Comité Départemental de l'Aide Médicale Urgente et de la Permanence des soins), afin d'optimiser le recours aux services d'urgence des établissements de santé.

L'ARS vous informera de tout passage en niveau 3 "alerte canicule" des départements de la région et des données météorologiques prévisionnelles de potentielles vagues de chaleur.

Vous veillerez à remonter toutes difficultés rencontrées à l'ARS via le Point Focal Régional :

n° unique H24 : 0 810 22 42 62 ou par courriel : ars69-alerte@ars.sante.fr

  • 14/06/2017 : Fortes chaleurs et CANICULE : documents d'information

Comme chaque année dans le cadre du plan canicule, le ministère de la Santé et Santé Publique France renouvellent leur campagne d'information et de prévention des risques liés aux fortes chaleurs et à la canicule. À cette occasion, Santé Publique France met à votre disposition plusieurs documents : 

  • une affiche et un dépliant "Canicule, fortes chaleurs : adoptez les bons réflexes" qui présentent les moyens de se protéger en cas de hausse importante des températures ;
  • une affiche spécifique à destination des personnes âgées dépendantes et de leur entourage ;
  • des dépliants et une brochure, identiques à ceux des années précédentes, accessibles aux publics en situation de handicap.

Ces documents sont consultables et téléchargeables sur le site SantePubliqueFrance.

  • 26/05/2017 : Surveillance renforcée des arboviroses

Démarrage de la cinquième année de surveillance renforcée des arboviroses (surveillance renforcée des cas de chikungunya, dengue, zika et fièvre jaune) en métropole, pour la période du 1er mai au 30 novembre 2017.

Conduite à tenir pour les Professionnels de santé (voir documents ci-dessous) :

  • le courrier signé par directeur délégué veille et alertes sanitaires de l'Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes qui reprend en particulier les principales modalités de la surveillance renforcée autour des cas importés d’arboviroses ;

  • la fiche de signalement des cas suspects de Dengue, Chikungunya et Zika à retourner à l’ARS ARA le cas échéant ;

  • un logigramme reprenant de façon synthétique la conduite à tenir diagnostique

  • 28/04/2017 : Augmentation du nombre de cas rougeole en Auvergne-Rhône-Alpes

Depuis le début de l'année 2017, une douzaine de cas de rougeole confirmés biologiquement ont été déclarés à l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, dont un foyer de 9 cas dans l'Ain.

Au niveau national, sur les trois premiers mois de l'année, plus de 130 cas ont été déclarés dont 15 pneumopathies graves et deux encéphalites. Le nombre de cas de rougeole déclarés a été multiplié par 3 par rapport à la même période en 2016, faisant craindre la survenue possible d'une épidémie de grande ampleur.

Tous les enfants, à l’âge de 18 mois, doivent avoir reçu deux doses du vaccin trivalent rougeole-oreillonsrubéole; la première dose devant être administrée à 12 mois quel que soit le mode de garde. Les personnes nées depuis 1980 doivent avoir reçu au total deux doses de vaccin trivalent. Par ailleurs, une vaccination est recommandée chez les sujets réceptifs (non vaccinés ou sans antécédents de rougeole), contacts d'un cas de rougeole confirmé cliniquement ou biologiquement. Le calendrier vaccinal 2017 détaille toutes ces recommandations.

Seule une couverture vaccinale élevée (au minimum de 95% en 1ère dose et de 80% en 2nde dose) et le rattrapage des sujets réceptifs (adolescents et jeunes adultes nés depuis 1980) peut permettre d'arrêter la transmission de la rougeole.

  • 11/01/2017 : Epidémie de grippe : 4ème semaine d'épidémie

L'épidémie grippale semble se stabiliser au cours de la 1ère semaine de janvier. L'activité aux urgences pour grippe et le taux d'hospitalisation après passage aux urgences bien qu'en légère diminution, reste très élevée. Un impact très marqué est observé chez les personnes âgées de 65 ans et plus en termes d'hospitalisations, de cas graves et de foyers épidémiques en Ehpad en lien avec la circulation quasi-exclusive du virus A (H3N2).
Une hausse de la mortalité quelle que soit la cause est observée depuis la semaine 51. Elle est estimée à +22% tous âges confondus et à +26% chez les plus de 75 ans. Cet excès de mortalité est au moins en partie liée à l’épidémie de grippe, sans qu’il soit possible d’en quantifier la part attribuable à ce stade.

  • 05/01/2017 : Surveillance de la grippe en Auvergne-Rhône-Alpes : 3ème semaine d'épidémie

Points clés en Auvergne-Rhône-Alpes : 3ème semaine d'épidémie
- Poursuite de la forte augmentation de tous les indicateurs de surveillance de la grippe : incidence, cas graves en réanimation, foyers d'IRA en Ehpad
- Forte activité aux urgences pour grippe et taux d'hospitalisation élevé
- Virus AH3N2 prédominant
- Impact très marqué chez les 65 ans et plus en termes d'hospitalisations après passages aux urgences et parmi les cas graves de grippe
- Hausse de la mortalité quelle que soit la cause de décès en semaine 51 (données non consolidées).

  • 21/10/2016 : Entérobactéries résistantes à la colistine

Deux cas de patients porteurs d’Escherichia coli avec le gène mcr-1 de résistance plasmidique à la colistine ont été récemment rapportés aux États-Unis. En France, la première détection d’une entérobactérie porteuse de ce gène mcr-1 a été signalée à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Afin que les mesures nécessaires soient mises en place dans les meilleurs délais dans les établissements de santé, la Direction générale de la santé a demandé au HCSP d’actualiser la définition des bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) et les modalités d’identification prenant en compte l’évolution de l’épidémiologie de la résistance de ces bactéries.
Dans l’état actuel des connaissances, le HCSP recommande dans un premier temps les mesures suivantes :

  • Tester la résistance à la colistine et rechercher la présence du gène mcr-1 chez toute souche d’entérobactérie productrice de carbapénémase (EPC) isolée : 
    • soit lors d’un dépistage systématique à l’admission d’un patient aux antécédents d’hospitalisation hors territoire métropolitain dans l’année, avec ou sans rapatriement direct,
    • soit dans un prélèvement à visée diagnostique en cours d’hospitalisation dans un contexte nécessitant le recours à la colistine.
  • Mettre en œuvre des précautions complémentaires d’hygiène en plus des précautions standard pour la prise en charge d’un patient porteur d’une entérobactérie présentant le gène mcr-1, à l’instar de ce qui est recommandé pour les BHRe.
  • Procéder au signalement dans le cadre du dispositif des infections nosocomiales et adresser la souche au Centre national de référence (CNR) de la résistance aux antibiotiques.
  • Mettre en œuvre des études épidémiologiques nationales de prévalence de la résistance à la colistine et de la présence du gène mcr-1 chez les entérobactéries à partir des données des laboratoires de biologie de ville et hospitaliers.

Un second avis va être produit par le HCSP dans les prochaines semaines afin de préciser les modalités de détection de la résistance à la colistine et de présence du gène de résistance plasmidique mcr-1.

  • 16/09/2016 : Infections à Mers-coronavirus - Retours du pèlerinage en Arabie Saoudite

Au cours de l’année 2015, en région Auvergne Rhône-Alpes, 33 cas possibles de Mers-CoV ont été signalés à l’ARS dont 29 pendant la période des retours du pèlerinage en Arabie Saoudite. Aucun cas n’a heureusement été confirmé.
Cette année les premiers retours des pèlerins sont attendus pour les jours à venir.
Dans ce contexte :

Quand évoquer le diagnostic à infection à Mers-Coronavirus ? : chez tout patient qui, revenu depuis moins de 14 jours de la péninsule arabique (liste des pays concernés dans la définition de cas) présenterait :
-    Une  infection du parenchyme pulmonaire fébrile (38°C)
-    Une infection respiratoire aiguë (quelle que soit sa gravité) et qui aurait travaillé ou aurait été hospitalisé dans un des pays listés ou aurait eu un contact proche avec un dromadaire ou un produit issu de l’animal (lait non pasteurisé, viande crue, urines).

Si vous évoquez le diagnostic d’infection à Mers-COV, quelle est la conduite à tenir ?
- Isoler le patient, lui faire porter un masque chirurgical, lui faire laver les mains avec un produit hydro-alcoolique
- Porter vous-même un masque FFP2, vous laver les mains avec un produit hydro-alcoolique, porter des gants non stériles
- Appeler le centre 15 qui évaluera avec vous le cas, avec si nécessaire l’appui d’un infectiologue, et vous donnera les mesures à prendre en cas de classement en cas possible. S’il s’agit d’un cas possible, votre patient sera transféré vers un des établissements habilités pour prendre en charge les cas possibles (les CHU, le CH Annecy-Genevois, le CH Métropole Savoie).

  • 26/08/2016 : Alerte Canicule

La région Auvergne Rhône-Alpes connaît, comme une grande partie du territoire national, une vague de forte chaleur et de canicule inhabituelle pour cette période. Ce phénomène devrait se poursuivre au moins jusqu’au week-end. Les départements de l’Allier, du Puy de Dôme, de la Loire et du Rhône sont en vigilance météo orange canicule ce qui a conduit les préfets à déclencher le niveau 3 « alerte canicule » du plan. Le département de l’Ain est en vigilance météo jaune.

En parallèle dans le cadre des retours de vacances d’été, le trafic autoroutier et ferré attendu, au cours du dernier week-end du mois d’août, devrait connaître une activité particulièrement soutenue.

La conjonction de ces événements et le niveau de menace terroriste élevé persistant doivent nous inciter à avoir une vigilance toute particulière. En effet, ils présentent un risque élevé de saturation des services hospitaliers par un afflux majoré de patients.

C’est pourquoi, l'ARS attire notre attention sur la nécessité, dans toute la mesure du possible de privilégier la prise en charge des patients en ambulatoire ou au sein de leur établissement médico-social à leur orientation vers les services d’urgences et leur hospitalisation.

  • 24/08/2016 : Zika : rubrique d'information dédiée aux professionnels de santé

Une nouvelle rubrique d'information dédié aux professionnels de santé : prévention ; prise en charge : diagnostic, traitement, complications et Dispositif de lutte et Signalement.

Pharmacovigilance

  • 12/12/2018 : Vaccin tétravalents grippe

L’autorisation de mise sur le marché du vaccin grippal Influvac Tetra a évolué avec l'indication chez les enfants de 3 à 17 ans. Avant cette date, ce vaccin n'était autorisé que pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Désormais, ce vaccin pourra être administré dès l'âge de 3 ans. Cliquez ici pour lire la suite.

Cliquez ici pour lire l’information de l’ANSM concernant cette extension.

  • 03/12/2018 : Recommandations prescription de Valsartan

Diffusion de la lettre co-signée ANSM / Collège de la Médecine Générale / Ordre National des Médecins concernant la problématique actuelle de disponibilité de médicaments à base de Valsartan et les recommandations à suivre pour garantir la prise en charge des patients pour lesquels il n'existe pas d'alternative.

  • 06/07/2017 : DOCÉTAXEL : levée de la recommandation

Information reçue de l’ANSM le 5 juillet 2017 sur la levée de la recommandation d'éviter l'utilisation du DOCÉTAXEL dans le cancer du sein et renforcement de l’encadrement des pratiques : lien vers le communiqué.

Nous vous informons de la mise à jour de cette information sur le référentiel régional Cancer du sein.

  • 12/01/2017 : Prescription obligatoire du zolpidem sur ordonnance sécurisée

A partir du 10 avril 2017 , les spécialités contenant du zolpidem devront être prescrites sur ordonnance sécurisée. Cette mesure est prise pour limiter le risque d’abus et de détournement, très important avec ce médicament et favoriser son bon usage. Le zolpidem reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses et sa prescription est toujours limitée à 28 jours. Point d'Information de l'ANSM du 11 janvier 2017

  • 04/01/2017 : Recommandations relatives à la procédure de suspension de l’Uvestérol D®

Le 21 décembre dernier, un nouveau-né de 10 jours est décédé par arrêt cardio-respiratoire, à son domicile après avoir reçu une dose d’Uvestérol D. Les conclusions des investigations disponibles à ce jour mettent en évidence un lien probable entre le décès et l’administration de l'Uvestérol D. L’ANSM lance, par mesure de précaution, une procédure contradictoire auprès du laboratoire en vue de la suspension de la commercialisation de sa spécialité Uvestérol D dans les prochains jours.

L'intérêt de la supplémentation en vitamine D n'est pas remis en cause. Seule la spécialité Uvestérol D administrée avec une pipette est concernée. D’autres spécialités contenant de la vitamine D sont disponibles pour les nourrissons :
- ADRIGYL 333 UI de Vit D3 par goutte (colécalciférol)
- ZYMAD 300 UI de Vit D3 par goutte (colécalciférol)
- STEROGYL 400 UI de Vit D2 par goutte (ergocalciférol), dont la RCP impose toutefois une dilution (lait, eau ou jus de fruit), et qui est donc plus adapté aux nourrissons les plus âgés.
- Les formes séquentielles ne sont pas – sauf exception – à recommander avant 18 mois.
Concernant l’Uvesterol ADEC, ce produit est utile dans différentes situations cliniques précises : prématuré, cholestase ou insuffisance pancréatique (au premier rang desquelles la mucoviscidose. Ce produit restera donc sous forme de réserve hospitalière.

  • 28/11/2016 : Aprélimast : nouvelles recommandations importantes

Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés lors des études cliniques et après commercialisation de Otelza, avec une fréquence comprise entre 1/1000 et 1/100 soit "peu fréquente".
Sur la base de ces données, il est recommandé d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques liés à ce traitement chez les patients présentant ou ayant présenté antérieurement des symptômes psychiatriques. Il est également recommandé d'arrêter le traitement en cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes psychiatriques.

  • 21/11/2016 : Consommation d'antibiotiques et résistance aux antibiotiques en France

La consommation d’antibiotiques, malgré les actions engagées depuis le début des années 2000, reste élevée en santé humaine en France. Elle est globalement en augmentation sur les dix dernières années en secteur de ville et stable en établissements de santé. La France se classait respectivement aux 3e et 7e rangs des pays européens les plus consommateurs en 2014. Néanmoins, en 2015, la consommation s’établit en ville à un niveau inférieur à celui observé avant 2001, année du premier plan d’alerte sur les antibiotiques. Dans les établissements de santé, la consommation d’antibiotiques est restée stable et les antibiotiques à large spectre restent largement utilisés.

  • 16/11/2016 : Méthotrexate par voie orale = une seule prise par semaine : attention aux erreurs

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été destinataire de plusieurs signalements d’erreurs médicamenteuses liées à des prises quotidiennes chez des patients ayant une prescription hebdomadaire de méthotrexate par voie orale. Ces erreurs ont pu avoir des conséquences graves, voire fatales, pour le patient.
Pour éviter tout risque, il est rappelé que le jour de prise doit être mentionné sur l’ordonnance, la boîte et le feuillet patient. Les pharmaciens et personnel soignant doivent être vigilants lors de toute délivrance ou administration de méthotrexate par voie orale.

  • 25/08/2016 : Acide valproïque et ses dérivés au cours de la grossesse en France

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) publient les résultats d’une étude épidémiologique initiée en 2015. Elle a pour principal objectif  d’estimer la fréquence de l’exposition à l’acide valproïque et ses dérivés chez les femmes enceintes et son évolution durant la période 2007 à 2014, de façon globale et selon l’indication (épilepsie ou troubles bipolaires).

  • 03/08/2016 : Gels de kétoprofène : mesures visant à réduire le risque de photosensibilité

L'ANSM rappelle le risque et les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité.

  • 26/07/2016 : Colchicine : rappel pour limiter les risques de surdosages graves

La colchicine (Colchicine Opocalcium® et Colchimax®) est notamment indiquée dans le traitement et la prévention de la crise de goutte. La colchicine est un médicament à marge thérapeutique étroite ; il est donc nécessaire d’être particulièrement vigilant au respect des indications, des contre-indications et des interactions
Une mise à jour du RCP et de la notice des spécialités à base de colchicine a été effectuée avec, en particulier, un nouveau schéma posologique. Ces modifications font suite à la survenue de nouveaux cas d’effets indésirables graves, certains d’issue fatale, liés à un surdosage en colchicine.

  • 04/07/2016 : Tiapride (Tiapridal® et ses génériques) : Modification des indications

En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les laboratoires commercialisant des spécialités à base de tiapride souhaitent informer les professionnels de santé de la modification des indications de ces spécialités et, pour la forme injectable, de la dose maximale journalière recommandée.
Ces modifications font suite à la réévaluation par l’ANSM du rapport bénéfice/risque des spécialités contenant du tiapride sur la base des données d'efficacité et de sécurité disponibles. Le rapport bénéfice/risque reste favorable.

  • 27/06/2016 : Thalidomide Celgene® : recommandations

Recommandations importantes relatives à la réactivation virale et l’hypertension artérielle pulmonaire.
Les professionnels de santé ont été informés des éléments suivants concernant la prise de Thalidomide Celgene® :
•    des cas de réactivation virale, dont certains cas graves, ont été rapportés à la suite du traitement par thalidomide, en particulier chez des patients ayant des antécédents d’infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
•    dans certains cas, la réactivation du VZV a entraîné un zona disséminé nécessitant un traitement antiviral et l’interruption temporaire du traitement par thalidomide. Certains cas de réactivation du VHB ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et conduit à l’arrêt du traitement par thalidomide.
•    la sérologie VHB doit donc être déterminée avant l’instauration du traitement par thalidomide. Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.
•    les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter des signes et symptômes de réactivation virale, notamment d’une infection active par le VHB.
Par ailleurs, des cas d’hypertension artérielle pulmonaire, parfois d’issue fatale, ont été rapportés à la suite du traitement par thalidomide.Les signes et symptômes de maladie cardio-pulmonaire sous-jacente doivent être évalués avant et pendant le traitement par thalidomide.

  • 24/06/2016 : Solution buvable de tramadol chez l’enfant

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été destinataire de signalements graves d’erreurs médicamenteuses chez l’enfant, pouvant être d’évolution fatale, concernant le tramadol en solution buvable. Ces erreurs ayant conduit à un surdosage étaient principalement liées à un manque d’information ou à des incompréhensions de la posologie.
Dans ce contexte, l’ANSM souhaite attirer l’attention sur ce risque d’erreur et rappelle aux professionnels de santé l’importance d’une posologie claire et aux parents l’importance du respect strict de la prescription du médecin

  • 01/06/2016 : Hépatite A : stratégie transitoire de vaccination liée aux tensions d’approvisionnement en vaccins

En raison de tensions d’approvisionnement des vaccins contre l’hépatite A, un flux tendu de ces vaccins est attendu. Dans ce contexte, la Direction Générale de la Santé modifie transitoirement la stratégie de vaccination en s’appuyant sur l’avis actualisé du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 19 mai 2016, qui recommande :
- de n’effectuer qu’une seule dose pour les nouvelles vaccinations ;
- de ne pas faire de rappel pour ceux qui ont déjà reçu une dose, même s’ils sont à nouveau en situation d’exposition (sauf pour les personnes immunodéprimées) ;
- de vacciner, en priorité : les enfants à partir de l’âge de 1 an, qui vont se rendre dans un pays de haute endémicité ; les personnes de l’entourage d’un ou plusieurs cas confirmés (en milieu familial ou en collectivités) conformément aux recommandations inscrites au calendrier vaccinal ; les voyageurs si les conditions de leur séjour les exposent à un risque élevé de contamination ; les personnes immunodéprimées exposées ;
- de pratiquer une sérologie préalable prouvant l’absence d’immunisation : chez les personnes atteintes de mucoviscidose et/ou atteintes de pathologies susceptibles d’évoluer vers une hépatopathie chronique ; chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ; chez les adultes nés avant 1945.
- de déconseiller l’utilisation de doubles doses de vaccin pédiatrique pour vacciner les adultes.

  • 30/05/2016 : Nitrofurantoïne : rappel sur le respect des indications et le bon usage

L'ANSM a mis en évidence la persistance d’une utilisation hors du cadre restrictif de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de la nitrofurantoïne, de l’ordre de 60 % des prescriptions. Elle souhaite donc renforcer l’information concernant le bon usage de cet antibiotique dont les indications avaient déjà été restreintes en 2012 du fait d’effets indésirables pulmonaires et hépatiques graves rapportés. Il est ainsi rappelé que la nitrofurantoïne est réservée au traitement des infections urinaires sous quatre conditions : en traitement curatif et non prophylactique, pour des infections documentées, uniquement chez la femme et non chez l’homme, et pour une durée brève (5-7 jours).

  • 25/05/2016 : Kétoconazole par voie topique : informations sur les populations cibles

Les professionnels de santé ont été informés d'une mise à jour du résumé des caractéristiques du produit (RCP) et de la notice des spécialités à base de kétoconazole, concernant la limitation de l'utilisation chez l'enfant, les mises en garde spéciales et précautions d'emploi ainsi que les effets indésirables.

  • 05/04/2016 : Mise en garde sur l’utilisation hors AMM de l’aripiprazole

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler les indications en France de l’aripiprazole (Abilify et génériques) administré par voie orale. En effet, une utilisation hors du cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) a été identifiée, notamment dans l’autisme, indication pour laquelle la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies. Par ailleurs, les risques de comportements suicidaires sont des effets connus et mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et qui nécessitent une surveillance rapprochée des patients.

  • 04/04/2016 : Médicaments de l’hypertension artérielle à base d’olmésartan

  • 31/03/2016 : Antibiotiques et pédiatrie

Deux numéros de synthèse sur l'utilisation des antibiotiques à destination des praticiens de ville :

  • 02/03/2016 : Prise en charge de la douleur chez l’enfant : alternatives à la codéine

  • 24/02/2016 : Spécialités pharmaceutiques contenant du valproate de sodium : plan d'actions

Un plan d’action présenté par les autorités sanitaires suite à la publication du rapport IGAS sur l'"Enquête relative aux spécialités pharmaceutiques contenant du valproate de sodium (Dépakine®, Dépakote®, Dépamide®, Micropakine® et génériques )".

  • 29/01/2016 : Rispéridone par voie orale : indications et conditions d’utilisation en pédiatrie

Des utilisations en pédiatrie dans des indications non autorisées dans le cadre de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont été identifiées en France. La rispéridone doit être utilisée uniquement dans les indications approuvées en France et la durée d’utilisation chez l’enfant doit être courte (jusqu'à 6 semaines).

  • 28/01/2016 : Fingolimod (Gilenya®) : Risques liés aux effets sur le système immunitaire

Depuis l'autorisation de mise sur le marché de Gilenya, des problèmes de sécurité d'emploi ont été identifiés,  liés, notamment, à son effet immunosuppresseur. Ces risques ont conduit à mettre à jour le RCP et le plan de pharmacovigilance. Les professionnels de santé ont donc été informés des risques suivants :
- des cas de carcinome basocellulaire
- des cas de Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) à virus de John-Cunningham (JCV)
- autres infections opportunistes virales (par ex. virus varicelle-zona [VZV], virus de l’herpès simplex [VHS]), fongiques (par ex. cryptocoques comprenant des méningites à cryptocoques) ou bactérienness (par ex. mycobactéries atypiques)
- des cas de lymphomes.

  • 22/12/2015 : Nouvelles restrictions d’utilisation de la codéine dans le traitement de la toux

Les médicaments à base de codéine utilisés dans le traitement de la toux chez l’enfant ont fait l’objet d’un arbitrage européen mené par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Cet arbitrage a conduit à de nouvelles mesures visant à minimiser le risque d'effets indésirables graves chez l'enfant :
- Contre-indication chez l'enfant de moins de 12 ans.
- Mise en garde pour les enfants et les adolescents âgés de 12 à 18 ans présentant une fonction respiratoire altérée.
- Contre-indication pendant l'allaitement.
- Contre-indication chez les patients connus comme métaboliseurs ultrarapides du substrats du cytochrome CYP2D6.

  • 21/12/2015 : Produits d’allergologie du laboratoire Stallergenes. Point de situation

  • 11/12/2015 : Valproate et dérivés : alternatives thérapeutiques

Le valproate de sodium et ses dérivés sont des principes actifs aux effets tératogènes connus qui exposent à un risque de malformations congénitales et à un risque élevé de troubles graves neuro-développementaux. En raison de ces risques, les spécialités contenant du valproate ou ses dérivés ne doivent pas être prescrites chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives thérapeutiques.
Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, en lien avec l’ANSM, une fiche mémo à destination des prescripteurs. Cette fiche expose les recommandations de prise en charge thérapeutique alternatives au valproate chez ces patientes présentant une épilepsie ou un trouble bipolaire.

  • 09/12/2015 : Produits d’allergologie

Suspension temporaire des activités de production et de distribution des produits de diagnostic et d’immunothérapie allergénique du laboratoire Stallergenes, faisant suite à la mise en place d’un nouveau système informatique le 13 août 2015, à l’origine d’erreurs dans la mise à disposition de leurs produits.

  • 09/12/2015 : Vaccins combinés contenant la valence Coqueluche

Suite à un assouplissement temporaire de ces tensions, une distribution contingentée des vaccins pentavalents (InfanrixQuinta® et Pentavac®) va être mise en place dans les officines de pharmacie. La distribution prioritaire de ces vaccins auprès des centres de PMI et des centres de vaccination est maintenue.

  • 01/12/2015 : Valproate et dérivés : nouvelles conditions de prescription et de délivrance

Rappel : Les spécialités à base de valproate et dérivés ne doivent pas être prescrites chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Après le 31 décembre 2015, aucune délivrance de ces spécialités ne pourra se faire aux patientes sans présentation :
- de la prescription initiale annuelle par un spécialiste ;
- et du formulaire d’accord de soins signé.

  • 18/11/2015 : Traitement de la BPCO par corticoïdes inhalés

Poursuite de l’évaluation de l’impact du risque de pneumonie sur le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par corticoïdes inhalés.

  • 03/11/2015 : Arrêt de commercialisation du produit de chirurgie ophtalmique ALA OCTA

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée que deux patients ont subi une perte fonctionnelle d’un œil suite à des chirurgies de la rétine réalisées début juillet 2015. Le produit ALA OCTA de la société Alamedics Gmbh a été utilisé au cours de ces deux interventions.
Suite à des incidents similaires survenus en Espagne, les produits présents sur le marché ont été rappelés, à titre de précaution, en France dès le 15 juillet 2015 et la distribution a été arrêtée à cette date. En France, 10 unités ont été utilisées parmi les 75 commercialisées depuis 2012.

  • 21/10/2015 : Bromydrate de galantamine (Reminyl® et génériques) - Nouvelle mise en garde

A la suite de la survenue de réactions cutanées graves (Syndrome de Stevens-Johnson et pustulose exanthématique aiguë généralisée) observées chez des patients traités par galantamine, l'information produit a été mise à jour.

  • 20/10/2015 : Profil de sécurité des quinolones administrées par voie générale

Suite à la persistance de signalements d’effets indésirables connus, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler aux professionnels de santé et aux patients les risques d’effets indésirables des quinolones qui nécessitent une restriction d’utilisation ou une surveillance particulière.

  • 25/09/2015 : Prévention et gestion des effets indésirables liés aux chimiothérapies par voie orale

Ces premières recommandations pour la prévention et la gestion des effets indésirables liés aux chimiothérapies par voie orale, s’adressent aux professionnels de santé, oncologues et spécialistes d’organes, médecins généralistes, pharmaciens et infirmiers notamment. Ces recommandations ont pour but d’aider les professionnels de santé, notamment de premier recours, à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.
Ces premières recommandations concernent les traitements de certaines hémopathies et syndromes dont la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple notamment, qu’il s’agisse de médicaments ciblant BCR-ABL ou ciblant JAK, ou d’immunomodulateurs. Ces recommandations seront ensuite déclinées en fiches pratiques par molécule.

  • 14/09/2015 : Vaccination contre les infections à HPV et risque de maladies auto-immunes

Les résultats de l’étude réalisée conjointement par l’ANSM et l’Assurance Maladie, portant sur une cohorte de 2,2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans, montrent que la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) par Gardasil ou Cervarix n’entraîne pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes, confirmant ainsi les données de la littérature française et internationale.

  • 08/09/2015 : DUOPLAVIN : principales informations relatives à ses indications et à sa posologie

Suite à une étude post-inscription mettant en évidence un important mésusage de la spécialité Duoplavin, le laboratoire Sanofi, en accord avec l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, souhaite rappeler aux professionnels de santé les principales informations de l'AMM relatives aux indications et à la posologie de cette spécialité.

  • 19/08/2015 : Gels de kétoprofène. Risque de photosensibilité et mesures visant à le réduire

L’ANSM rappelle aux professionnels de santé les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité lors de l’utilisation de gels de kétoprofène.

  • 22/07/2015 : Olmésartan : l’ANSM rappelle le risque de survenue d’entéropathie grave

Un bilan récent de pharmacovigilance montre que des retards de diagnostic d'entéropathie liée à l'olmésartan persistent et que, de ce fait, le nombre de cas graves rapportés reste élevé en France. Dans ce contexte, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) réitère ses recommandations formulées en juillet 2013 et juillet 2014 concernant les patients traités par olmésartan (Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, CoOlmetec®, Sevikar®).

  • 16/06/2015 : Risque d’acidocétose diabétique sur le rapport bénéfice/risque des SGLT2

Démarrage par le PRAC de l’évaluation de l’impact du risque d’acidocétose diabétique sur le rapport bénéfice/risque des SGLT2 

  • 10/06/2015 : Circoncisions pratiquées en cabinet libéral : risques d'erreurs liées à l'anesthésie

Outre la morbidité induite par la circoncision elle-même, se pose la question du risque induit par les médicaments utilisés pour l'anesthésie, lorsqu’elle est pratiquée par un praticien non rompu à cette pratique. L'injection locale d'anesthésiques tels que la lidocaïne pour des infiltrations circonférentielles ou des blocs péniens n'est pas sans risque. Cette fiche réalisée par le Centre de pharmacovigilance de Lyon présente 3 cas graves d'erreurs thérapeutiques survenus au décours de circoncisions chez des nourrissons.

  • 08/06/2015 : IZALGI 500mg/25mg, gélule : informations importantes sur le bon usage

IZALGI est une nouvelle spécialité : gélule associant 500 mg de paracétamol et 25 mg de poudre d’opium par gélule, mise à disposition à partir du 8 juin 2015. Elle est indiquée dans le traitement symptomatique de la douleur aigüe d'intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques de palier 1 utilisés seuls.
L'ANSM informe sur le risque de surdosage en paracétamol, le risque de pharmacodépendance aux opioïdes et syndrome de sevrage et le risque  de  mésusage et d'erreurs.

  • 26/05/2015 : Spécialités à base de Valproate et dérivés : risques pendant la grossesse

Ces spécialités ne doivent pas être prescrites chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Chez celles pour qui ces spécialités sont indispensables, la prescription initiale annuelle : est désormais réservée aux spécialistes  en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie, selon l’indication ; requiert le recueil d’un accord de soins  après information complète de la patiente ;

  • 24/05/2015 : Mise au point sur les Fluoroquinolones

Cette mise au point de la SPILF, précise les modalités de bon usage des fluoroquinolones chez l’adulte. Les fluoroquinolones sont très prescrites, en ville comme à l’hôpital. Or, outre leurs effets indésirables, elles participent à l’augmentation des bactéries multirésistantes (SARM, BLSE) et à l’émergence de C. difficile. Il faut donc éviter de prescrire une FQ dans les situations où d’autres antibiotiques peuvent être utilisés.

  • 13/05/2015 : Peut-on "déprescrire" les statines en toute sécurité chez les patients ayant une maladie limitant la durée de vie ?

  • 13/05/2015 : Restriction de la prescription initiale de l’isotrétinoïne orale aux dermatologues

L’isotrétinoïne orale est un médicament indiqué dans la prise en charge de l’acné sévère en 2ème  intention. Compte tenu du caractère tératogène de l’isotrétinoïne, un Programme de Prévention des Grossesses (PPG) est en place depuis 1997 en France et une surveillance spécifique est assurée depuis sa commercialisation.
Deux études récentes réalisées à partir des données de l’Assurance Maladie mettent en évidence un respect insuffisant des conditions de prescription et de délivrance.
En conséquence, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé de restreindre désormais la prescription initiale de l’isotrétinoïne orale aux dermatologues. De nouvelles mesures de minimisation des risques seront très prochainement mises en place.

  • 30/04/2015 : Hydroxyzine : nouvelles restrictions d'utilisation

  • 29/04/2015 : Fingolimod (Gilenya®) : premier cas de LEMP chez un patient atteint de sclérose en plaques non préalablement traité par natalizumab ou autre immunosuppresseur

  • 29/04/2015 : Quelle antibiothérapie pour les infections cutanées en médecine de ville?

  • 27/04/2015 : Vaccins contre les infections invasives à méningocoques C : fin de la période de tension d’approvisionnement

L’ANSM a été informée par les laboratoires commercialisant les vaccins méningococciques monovalents conjugués de sérogroupe C (Neisvac et Menjugatekit) qu’ils étaient en mesure d’approvisionner le marché français à hauteur des besoins. 
Dans ce contexte, les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) en situation de pénurie de vaccins, diffusées en janvier 2015, ont été levées.  La vaccination contre les infections invasives à méningocoques C peut être reprise conformément au calendrier vaccinal pour les enfants âgés de 1 an et en rattrapage jusqu’à l’âge de 24 ans.

  • 07/04/2015 : Motilium (dompéridone). Recommandations pour minimiser le risque cardiaque

  • 31/03/2015 : Vaccins contre les rotavirus (RotaTeq et Rotarix) et rappel sur la prise en charge de l’invagination intestinale aiguë du nourrisson

  • 25/03/2015 : Préviscan : changement de couleur des comprimés pour limiter le risque d'erreurs

L'ANSM a été destinataire de plusieurs signalements d'erreurs médicamenteuses, ayant pu avoir des conséquences cliniques graves.Ces erreurs étaient liées à une confusion entre les comprimés en forme de trèfle de Préviscan et ceux d'autres médicaments à visée cardiovasculaire présentés sous la même forme et la même couleur (blanche).
Dans ce contexte, pour éviter le risque d'erreur médicamenteuse et sécuriser davantage la prise de ce médicament, l'ANSM a demandé au laboratoire de colorer en rose les comprimés de Préviscan et  permettre ainsi de mieux les identifier. Ces nouveaux comprimés colorés seront mis à disposition en officine à partir du 13 avril 2015.

  • 25/03/2015 : Stocks limités de vaccins combinés avec valence coqueluche. Recommandations

Des tensions ou des ruptures d’approvisionnement en vaccins combinés tétravalents et pentavalents contenant la valence coqueluche sont à prévoir.
Le HCSP recommande que soient maintenues en priorité :
• la primo-vaccination des nourrissons (2 doses et un rappel) avec le vaccin hexavalent ou un vaccin pentavalent dont l’utilisation des doses disponibles doit être contrôlée ;
• la stratégie du cocooning (comprenant la vaccination en milieu professionnel), destinée à éviter que des adultes ne contaminent les nourrissons non en âge d’être vaccinés, et la vaccination autour des cas représentent la seconde priorité.
Compte tenu des doses disponibles en vaccins combinés contenant la valence coqueluche, le HCSP recommande que le rappel de 6 ans soit effectué avec le vaccin dTcaP. Les rappels ultérieurs (11-13 ans et 25 ans) sont inchangés. Des recommandations détaillées sont faites pour les vaccinations réalisées dans le cadre du cocooning et autour des cas ainsi que pour les nourrissons vaccinés à la naissance contre l’hépatite B.
Par ailleurs, le HCSP déplore les épisodes répétés de rupture d’approvisionnement de vaccins qui mettent en péril l’application de la politique vaccinale.
Ces recommandations seront régulièrement actualisées en fonction des informations obtenues sur la disponibilité des vaccins contenant la valence coquelucheuse.

  • 20/03/2015 : Médicaments à base de codéine utilisés chez l’enfant dans le traitement de la toux

A l'issue de la revue des données disponibles et par analogie avec la codéine utilisée à visée antalgique, les membres du PRAC réunis en mars ont recommandé par consensus :
- contre-indication chez les enfants de moins de 12 ans,
- contre-indication au cours de l’allaitement (le passage de la codéine dans le lait maternel représente une voie d’exposition de l’enfant allaité),
- contre-indication chez les sujets connus pour être des « métaboliseurs ultra-rapides CYP2D6 »,
- non recommandation chez les enfants et adolescents entre 12 et 18 ans présentant des troubles respiratoires.
Dans l’attente de la décision finale sur cet arbitrage, l’ANSM recommande de prendre en compte dès à présent ces nouvelles restrictions d’utilisation.

  • 20/03/2015 : RTU baclofène : Premières données collectées et modalités de prescription

Un an après la mise en place de cette recommandation temporaire d’utilisation (RTU). l’ANSM dresse un bilan des premières données collectées. Elle rappelle que l’utilisation du baclofène dans ce cadre doit être conforme aux modalités de prescription et de suivi des patients détaillées dans le protocole de la RTU et que le recueil de données d’efficacité et de sécurité via le portail électronique est nécessaire.

  • 04/03/2015 : Haldol® 5 mg/ml, solution injectable en ampoule : rappel sur la sécurité d’emploi

La voie intraveineuse (IV) a été supprimée des modalités d’administration de la spécialité HALDOL 5 mg/ml, solution injectable en ampoule en février 2011 en raison des risques cardiaques connus associés.
Cependant, depuis la suppression de la voie d’administration IV, des prescriptions et/ou des utilisations par cette voie IV persistent.
L’injection d’HALDOL 5 mg/ml, solution injectable en ampoule est recommandée par voie intramusculaire (IM) uniquement, quelle que soit l’indicatio.

  • 17/02/2015 : Bromocriptine : réévaluation du rapport bénéfice/risque dans l’inhibition de la lactation

Cette réévaluation a fait suite à des signalements d’effets indésirables cardiovasculaires, neurologiques ou psychiatriques rapportés dans cette indication. Compte tenu de l’ensemble des données disponibles, le rapport bénéfice/risque de ces médicaments demeure favorable, sous réserve de prendre en compte les recommandations de sécurité d’emploi et les contre-indications et, notamment, d’être particulièrement attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques de la patiente et au respect de la posologie.

  • 02/02/2015 : Nouveaux anticoagulants (NACO) et risques associés

Comparer le risque d'hémorragie majeure entre les patients débutant un traitement par NACO (dabigatran et rivaroxaban) et ceux débutant un traitement par AVK. Etude réalisée à partir des données du SNIIRAM et du PMSI.

  • 23/12/2014 : Procoralan (Ivabradine) : renforcement des précautions d’emploi

Une réévaluation du rapport bénéfice/risque des médicaments contenant de l’ivabradine a été entreprise par l’Agence européenne des médicaments (EMA) suite à la publication des résultats préliminaires d’une étude montrant une augmentation modérée mais significative du risque combiné de mortalité cardiovasculaire et d’infarctus du myocarde chez les patients présentant un angor symptomatique traités par ivabradine.
Au regard de l’ensemble des données disponibles, l’EMA a conclu que le rapport bénéfice/risque de ces médicaments restait favorable sous réserve du renforcement des précautions d’emploi afin de minimiser les risques cardiovasculaires.

  • 22/12/2014 : Mise en garde sur l’utilisation hors AMM du baclofène dans les troubles du comportement alimentaire

Le baclofène est indiqué dans le traitement des contractures spastiques d’origine médullaire et cérébrale et bénéficie, depuis mars 2014, d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) dans le traitement de l’alcoolodépendance.
Des utilisations hors AMM  du baclofène ayant été identifiées dans les troubles du comportement alimentaire et dans la prise en charge de régimes amaigrissants, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille formellement son utilisation dans ces situations, ainsi que dans toutes autres situations non couvertes par l’AMM ou la RTU.

  • 18/12/2014 : Diane 35 et ses génériques: documents pour minimiser le risque thromboembolique

A la suite d'une décision des autorités de santé européennes et au décours d'une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque des spécialités contenant l’association acétate de cyprotérone 2 mg et éthinylestradiol 35 µg engagée par l'ANSM, des documents visant à minimiser le risque thromboembolique associé à l’utilisation de Diane 35 et de ses génériques sont désormais mis à la disposition des professionnels de santé et des patientes :
- un document d’aide à la prescription listant les facteurs de risque thromboembolique (se reporter à ce  document avant toute prescription, ainsi qu’au Résumé des Caractéristiques du Produit) ;
- une carte-patiente alertant sur les signes de thrombose 

  • 12/12/2014 : Recommandations européennes sur la prise en charge de la syphilis

Cette fiche actualise les recommandations sur le diagnostic et le traitement de la syphilis. La partie diagnostique précise la place des nouvelles méthodes (PRC, immunohistochimie, tests rapides, immunoblots, RFLP, séquencage).

  • 09/12/2014 : Statines et risque de diabète : le rapport bénéfice/risque reste toujours positif

Les statines sont une classe de médicaments utilisés, depuis la fin des années 80, pour réduire le taux de cholestérol dans le sang. En 2012, un effet diabétogène des statines avait été mis en évidence dans plusieurs méta-analyses. Une étude génétique récente met en évidence que cet effet est directement relié au mode d’action hypocholestérolémiant des statines.
Cette augmentation de survenue de diabète de type 2 ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque de cette classe thérapeutique dans la prévention des complications cardiovasculaires chez les sujets à risque, diabétiques ou non-diabétiques à l’initiation du traitement.

  • 01/10/2014 : Céfépime: rappel des risques lors du non respect des posologies recommandées

A la suite de la notification de cas d’issue fatale, notamment chez des patients âgés ayant reçu des doses de céfépime non adaptées à la fonction rénale, l'ANSM souhaite rappeler aux professionnels de santé la nécessité d’adapter la posologie de céfépime en cas d’insuffisance rénale, y compris au cours du traitement, dès que la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min.

  • 01/10/2014 : Infections cutanées à SARM Co

Les recommandations sur la prise en charge des infections cutanées liées aux SARM Co de 2009 ont été actualisées pour tenir compte de la souche USA300 qui est endémo-épidémique aux USA. Ces souches semblent avoir une survie prolongée sur la peau et dans les selles et une transmission interhumaine plus efficace.
La France est pour l’instant relativement peu touchée par ces infections à SARM Co, en particulier PVL+ mais il est survenu quelques épisodes d’épidémies, en particulier à souche USA 300.

  • 28/09/2014 : Demande d'entente préalable pour des médicaments hypocholestérolémiants

Par décisions parues au Journal Officiel du 23 septembre 2014, deux médicaments hypocholestérolémiants (rosuvastatine et ézétimibe, pris seul ou en association fixe avec de la simvastatine) doivent faire l'objet d'une demande d'entente préalable pour bénéficier d'une prise en charge par l'assurance-maladie.
Cette demande d’accord préalable concerne les initiations de traitements, c’est-à-dire dès lors que le patient ne s’est pas vu délivrer de médicament depuis six mois.
L’absence de réponse par l’organisme d’assurance maladie dans un délai de quinze jours suivant la date de réception de la demande dûment complétée par le service du contrôle médical vaut accord de prise en charge.

 

Bulletins régionaux de pharmacovigilance

  • 20/12/2016 : Vigitox - Bulletin de pharmacovigilance de Lyon

Au sommaire :

  • Editorial
  • Question-Réponse : Exposition au plomb et allaitement maternel
  • Fiche technique Opiacés en pédiatrie, utilisations, surdosages et abus
  • Vascularites cutanées médicamenteuses
  • Les produits de coupe
  • Statines : le match UE / USA

Vigitox, n° 57, décembre 2016

  • 16/11/2016 : Pharmacovigilance Infos Loire - novembre 2016

Les Centres Régionaux français de Pharmacovigilance ont 40 ans !

  • 10/06/2016 : Pharmacovigilance Infos Loire - mars/avril/mai 2016

Au sommaire :

- CAS CLINIQUE : TIORFAN (racécadotril) et angioedeme
- ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :
. Mycophénolate mofétil (CELLCEPT® et génériques) et mycophénolate sodique (MYFORTIC®) : risque important de tératogénicité. Diffusion d’un matériel éducationnel et modification des conditions de prescription et délivrance.
. PREVISCAN® (fluindione) et PERMIXON® (Serenoa repens) : confusion pouvant être à l’origine de manifestations hémorragiques parfois graves - Lettre aux professionnels de santé
. La commission de transparence de la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un avis considérant que le service médical rendu des spécialités à base d’olmésartan est devenu insuffisant au regard des alternatives disponibles pour une prise en charge par la solidarité nationale. En date du 3 avril 2016, a été publié au JO un arrêté de déremboursement des spécialités contenant de l’olmésartan. Cette mesure prendra effet dans un délai de 3 mois
- LITTERATURE
Angioedème induit par des médicaments cardiovasculaires : de nouveaux acteurs se joignent à de vieux amis

  • 30/03/2016 : Pharmacovigilance Infos Loire - janvier/février 2016

Au sommaire :

- CAS CLINIQUE : une hypothermie sous neuroleptique, un effet indésirable rare et méconnu
- ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :
 . Rispéridone par voie orale (RISPERDAL® et génériques) en Pédiatrie : Rappel des indications approuvées et des  conditions d’utilisation.
 . Aripiprazole (ABILIFY® et génériques) : Mise en garde sur l’utilisation hors AMM et sur le risque de suicide
 . ACIDE VALPROIQUE : Alternatives à l’acide valproïque chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes ayant un trouble bipolaire ou une épilepsie. Fiche Memo
 . Fingolimod (GILENYA®) : Risques liés aux effets sur le système immunitaire (carcinome basocellulaire, leucoencéphalopathie multifocale progressive, infections opportunistes, lymphomes…)
 . CODEINE : restrictions d’utilisation dans le traitement de la toux
- LITTERATURE
 . Metformine et acidose lactique : l’expérience française à propos de 727 cas extraits de la Base Nationale de Pharmacoviglance.
 . Tramadol et métaboliseurs ultra-rapides du CYP 2D6

  • 21/12/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - octobre/novembre/décembre 2015

Au sommaire :

  • Tramadol : symptômes de sevrage à l’arrêt
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- FLUOROQUINOLONES : Effets indésirables
- REMINYL® galantamine : réactions cutanées graves
- Vaccin MENINGITEC® : actualisation des informations sur le défaut qualité
- GUTRON® midodrine : Modifications de l’AMM suite à la réévaluation du rapport bénéfice-risque
- ADANCOR®, IKOREL®, Nicorandil génériques : Des ulcérations même tardives (nombreuses localisations : peau, muqueuses et oeil) : Arrêter le traitement !

  • LITTERATURE

- Antibiotiques en France : consommation et résistance
- Erythème pigmenté fixe

  • 14/10/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - août/septembre 2015

Au sommaire :

  • SELINCRO® (nalméfène) : Connaître le mécanisme d’action - contre-indications et précautions d’emploi
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- Olmésartan (Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, CoOlmetec®, Sevikar®) : risque de survenue d’entéropathie grave, avec parfois atrophie villositaire. Penser au diagnostic. L’entéropathie peut survenir plusieurs mois, voire plusieurs années après le début du traitement.
- Xgeva® 120 mg, solution injectable (dénosumab) : risque d’ostéonécrose de la mâchoire. Contre-indication chez les patients présentant des lésions non cicatrisées résultant d'une chirurgie bucco-dentaire
- Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) - rappel du risque et des mesures visant à réduire le risque de photosensibilité
- DUOPLAVIN® (75mg clopidogrel / 75 mg acide acétylsalicylqiue) : important mésusage. Rappel des principales informations de l'AMM relatives à ses indications et à sa posologie
- GARDASIL® et CERVARIX® : Etude pharmaco-épidémiologique CNAMTS/ANSM. Rapport final sur le risque de maladies auto-immunes

  • LITTERATURE

. Pancréatites d’origine médicamenteuse : une série française.
. Inhibiteurs Pompe à Protons : des colites microscopiques

  • 07/07/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - juin/juillet 2015

Au sommaire :

  • Sécurité du médicament à l’hôpital – Les évènements qui ne devraient jamais arriver – « Never Events » ANSM 2015
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- IZALGI® gélule : paracétamol + poudre d’opium : risque de pharmacodépendance. Informations importantes sur le bon usage
- HUMALOG® (Insuline), solution injectable en stylo prérempli KwikPen - nouvelle concentration à 200 UI/mL
- Valproate et dérivés (DEPAKINE®, DEPAKOTE®, DEPAMIDE®, MICROPAKINE® et génériques) : risques liés à leur utilisation pendant la grossesse
- Mycophénolate (CELLCEPT® et génériques et MYFORTIC®) : risques d’avortements spontanés et de malformations en cas d’exposition pendant la grossesse
- Saxagliptine (ONGLYZA® et KOMBOGLYZE®) : analyses complémentaires sur le risque de mortalité par infection - Données de l’étude SAVOR

  • LITTERATURE

. Cotrimoxazole (BACTRIM® et génériques) / hyperkaliémie et risque de mort subite

  • 03/06/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - avril/mai 2015

Au sommaire :

  • TOXICITE PULMONAIRE DE L’AMIODARONE : toujours d’actualité
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- ROTARIX® et ROTATEQ® : Vaccins contre les rotavirus et risque d'invagination intestinale aigue (IIA)
- ATARAX® (Hydroxyzine et génériques) : nouvelles restrictions d’utilisation pour minimiser le risque d’allongement QT
- Traitement de l’hépatite C : Risque d'arythmies (bradycardie sévère) et de troubles de la conduction avec HARVONI®     (sofosbuvir/lédipasvir) ou SOVALDI® (sofosbuvir) en association avec DAKLINZA® (daclatasvir), lors de la co-administration avec     l'amiodarone
- ACNETRAIT®, CONTRACNE®, CURACNE® et PROCUTA® : isotrétinoïne orale. Restriction de la prescription initiale aux     dermatologues
- LOXEN® et nicardipine génériques par voie intraveineuse
- IBUPROFENE à forte dose ≥ 2400mg/j et risque cardiovasculaire

  • LITTERATURE

. Statines et myopathie nécrosante auto-immune

  • 04/05/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - avril 2014

Au Sommaire :

  • CAS CLINIQUE : Ulcération buccale lors d’un traitement oral par Fer
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- GRANOCYTE® (lénograstim) et Syndrome de fuite capillaire (hypotension, hypo albuminémie, oedème, hémoconcentration)
- FURADANTINE® (nitrofurantoïne) : Rappel du Bon Usage
- THIOCOLCHICOSIDE (COLTRAMYL®, MIOREL®) : Restriction d’utilisation. Ne plus utiliser au long cours en cas de pathologie chronique. Contre-indication grossesse et Allaitement.
- VERCYTE® (pipobroman) : restriction d’indication et information sur la sécurité
- Les ANTICOAGULANTS (injectables et oraux) : Nouveau rapport (avril 2014) Etat des lieux, synthèse et surveillance
- GARDASIL® : actualisation des données de sécurité sur le vaccin contre les papillomavirus humains

  • LITTERATURE

- AINS et insuffisance rénale aigüe chez l’enfant : étude rétrospective de 1015 cas d’IRA
- Les anti-TNF alpha : nouvelle cause de colite ischémique ?
- Traitement au long cours par anti sécrétoires gastriques et déficit en Vitamine B12

  • 30/04/2015 : Vigitox - avril 2015

Au sommaire :

- Question-Réponse : le risque fœtal et néonatal des AINS pris en fin de grossesse
- La tolérance aux opiacés : un état transitoire à ne pas méconnaitre
- Intoxications par champignons supérieurs : Bilan du CAP de Lyon en 2014
- Les traitements médicamenteux de l’alcoolodépendance
- Fiche technique. Le sulfate de protamine : antidote des héparines

  • 26/03/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - février/mars 2015

Au sommaire :

  • CAS MARQUANT : Hypoglycémie sous tramadol
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :

- PARLODEL® (bromocriptine) et génériques dans l’inhibition de la lactation
- KETOCONAZOLE HRA® (kétoconazole) dans le traitement du syndrome de Cushing
- HALDOL® (halopéridol) 5 mg/ml, solution injectable en ampoule et risques cardiaques
- ATARAX® (Hydroxyzine) et génériques et allongement du QT

  • LITTERATURE

. Hallucinations visuelles et IEC
. Risque hémorragique sous AVK majoré lorsque la fonction rénale est altérée
. Clozapine (LEPONEX®) et cardiomyopathie

  • 04/02/2015 : Pharmacovigilance Infos Loire - janvier 2015

Au sommaire :

  • THESAURUS DES INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

L'ANSM met à la disposition des professionnels de santé l'ensemble des interactions médicamenteuses regroupées dans un Thesaurus, actualisé en janvier 2015.

  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE

- ELIGARD®, poudre et solvant pour solution injectable (acétate de leuproréline) : risque de manque d’efficacité en cas d’erreurs lors de la reconstitution et de l’administration
- TECFIDERA® (diméthyl fumarate) : un cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) survenu chez un patient présentant une lymphopénie sévère et prolongée
- ART® 50 mg, ZONDAR® 50 mg et générique : nouvelles restrictions d'utilisation et recommandations des spécialités contenant de la diacéréine
- DIANE® 35 et ses génériques : mise à disposition de documents pour minimiser le risque thromboembolique (document d’aide à la prescription, carte patiente)
- PROCORALAN® (ivabradine) : nouvelles contre-indication et recommandations pour minimiser le risque de survenue d’évènements cardiovasculaires et de bradycardie sévère

  • LITTERATURE

- Toxidermies graves liées aux antiépileptiques : dépister les sujets à risque.
- Clarithromycine et risque de mortalité cardiaque
- Résultats de l’étude du Réseau DES France soutenue par l’ANSM : effets du DES (Distilbène, Stilboestrol Borne) sur 3 générations (2014)

  • 15/12/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - novembre 2014

Au sommaire :

  • CAS CLINIQUE : Erythème Pigmenté Fixe (EPF) sous paracétamol

 

  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- Une dosette peut en cacher une autre ! Confusion = danger : Informer et sensibiliser les utilisateurs
- Ustekinumab (STELARA®) : risque d’érythrodermie et de desquamation cutanée
- Uvestérol D et Uvestérol Vitaminé A.D.E.C. et risques de malaise ou de fausse route
- Dextrométhorphane (nombreux antitussifs) : usage détourné chez les adolescents et les jeunes adultes.
- PERIOLIMEL / OLIMEL (nutrition parentérale totale) : Eviter les erreurs médicamenteuses lors de la préparation et de l’administration.

  • LITTERATURE

- Consommation d’antibiotiques et résistance aux antibiotiques en France : nécessité d’une mobilisation déterminée et durable
- Tramadol et hyponatrémie
- Toxidermiese : La décontamination cutanéomuqueuse

  • 06/11/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - octobre 2014

Au sommaire :

  • METHOTREXATE par voie orale (Novatrex®, Méthotrexate Bellon® et Imeth®) (Hors cancérologie) : ATTENTION au risque d'erreur (prise quotidienne de ces médicaments au lieu de prise hebdomadaire).
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :

- NORADRENALINE RENAUDIN : Nouvelles présentations (spécialités injectables pré-diluées en flacons verres) : attention au risque d’erreur
- METHADONE AP-HP, gélule : La durée maximale de prescription passe de 14 jours à 28 jours
- OXYCODONE (ONYNORM®, OXYCONTIN®) : antalgique de palier III. Risque d’abus et dépendance
- HORMONES DE CROISSANCE RECOMBINANTES : tolérance à long terme. Etude SAGhE France.
- « POPPERS » : Rappel des risques liés à leur utilisation
- AXEPIM® et génériques (céfépime) : neurotoxicité. Adapter la posologie à la fonction rénale

  • LITTERATURE : inhibiteurs de la pompe à protons et hyponatrémie

  • 08/10/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - septembre 2014

Au sommaire :

  • CAS CLINIQUE : FURADANTINE® Nitrofurantoïne et atteintes pulmonaires
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- VITAMINE K1 ROCHE 2mg/0.2ml Nourrissons
- INTERFERON BETA dans la SEP (Avonex, Betaferon, Extavia, Rebif) : risque de microangiopathie thrombotique et de syndrome néphrotique
- VALDOXAN (agomélatine) : renforcement des mesures de minimisation du risque. Contre-indication chez les patients de plus de 75 ans et surveillance hépatique
- SIMULECT (basiliximab) : mise en garde concernant sont utilisation hors AMM dans la prévention du rejet du greffon dans la transplantation cardiaque

  • 03/09/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - juillet/août 2014

Au sommaire :

  • CAS CLINIQUE : STRESAM (étifoxine) et CONTRACEPTIFS : risque de métrorragies
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- Domperidone : Recommandations pour minimiser les risques cardiaques
- Olmésartan : risque d’entéropathies graves
- Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) - rappel du risque et des mesures visant à réduire le risque de photosensibilité
-  Invirase® (saquinavir) : Allongement de l’espace QT. Actualisation des recommandations électrocardiographiques
- Anticoagulants oraux directs et Antivitamines K : études de pharmaco-épidémiologie en vie réelle. Risque comparatif.
- Dénosumab 60 mg (PROLIA®, XGEVA®) : Mise à jour des informations de sécurité d’emploi afin de minimiser les risques     d’ostéonécrose de la mâchoire et d’hypocalcémie

  • LITTERATURE

- Nicorandil (ADANCOR®, IKOREL®): Encore des fistules et des ulcérations de localisations multiples
- Médicaments et anémies hémolytiques
- Isotrétinoïne et grossesses en France : bilan de la pharmacovigilance

  • 11/07/2014 : Vigitox - mai 2014

Au sommaire :

- Prothèse articulaire et risque systémique lié au cobalt
- Les poppers : encore et toujours
- Diarrhées chroniques sous olmésartan
- Savoir anticiper les interactions médicamenteuses lors d’une contraception hormonale
- Fiche technique : Anesthésie chez la femme en début de grossesse, ou qui allaite : quel est le risque ?

  • 04/07/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - mai/juin 2014

Au sommaire :

  • CAS CLINIQUE : Hypersensibilité retardée à un Produit de Contraste Iodé (PCI)
  • ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM

- Déficit en G6PD : Une liste actualisée et utile
- VOGALENE (métopimazine) : Rupture de stock
- FENTANYL Dispositifs Transdermiques patchs : Risque d’exposition accidentelle pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
- PROCORALAN (ivabradine) : Bradycardie potentiellement dangereuse
-  BROMOCRIPTINE dans l’inhibition de la lactation : Réévaluation européenne du rapport bénéfice/risque

  • LITTERATURE

- Les fièvres médicamenteuses : un diagnostic à savoir évoquer
- Ventes de médicaments en France : rapport d’analyse de l’ANSM, année 2013
- Pemphigoïde bulleuse sous gliptines

  • 06/04/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - mars 2014

Au sommaire :

  • Cas clinique : Neuropathie périphérique sous métronidazole
  • Alertes et informations de sécurité / ANSM

- SORIATANE (acitrétine) : Renforcement des mesures de minimisation du risque tératogène
- MOTILIUM, PERIDYS et génériques (Dompéridone) : Risque cardiaque (allongement intervalle QT)
- STILNOX (Zolpidem) : Accidents de la circulation, somnambulisme : facteurs de risque
- LIORESAL (Baclofène) dans prise en charge de l’alcoolo-dépendance

  • Littérature

- Événements thromboemboliques (ETE) chez les femmes exposées aux contraceptifs oraux et acétate de cyprotérone en France
- Baclofène à dose élevée : acouphènes
- Dabigatran versus Warfarin : comparaison du risque hémorragique

  • 03/03/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - février 2014

Au sommaire :

  • Cas clinique : attention à l’interaction fucidine (acide fusidique) / statine
  • Alertes et informations de sécurité / ANSM

- Contraceptifs hormonaux combinés : Document d’aide à la prescription
- Primpéran® et métoclopramide génériques, pour diminuer le risque d’effets indésirables
- Protelos® (ranelate de strontium) : Le PRAC recommande la suspension de ce médicament
- Benzodiazépines en France

  • Littérature

- Clozapine et colite ischémique
- Acide ascorbique en prévention des atteintes rénales après injection de PCI ?
- Risque thromboembolique des antipsychotiques

  • 19/02/2014 : Vigitox - janvier 2014

Au sommaire :

- Intoxication par la caféine
- Colite ischémiques et antipsychotiques atypiques
- Angioedèmes médicamenteux non allergiques
- Interactions pharmacologiques avec les traitements de substitution opiacés
- Fiche technique : La décontamination cutanéomuqueuse

  • 04/02/2014 : Pharmacovigilance Infos Loire - janvier 2014

Au sommaire :

  • Cas clinique : ATTENTION à la prise de poids sous LYRICA® (prégabaline)
  • Alertes et informations de sécurité :

- Caractérisation des antibiotiques considérés comme « critiques» (résistance, dernier recours) : rapport d’expertise
- NORLEVO® tenir compte du poids des patientes
- XELODA® toxidermies sévères
- Naftidrofuryl (PRAXILENE® et génériques : restriction des indications
- Beta 2 mimétiques d’action courte en obstétrique : restriction d’utilisation
- COLCHICINE® : Importance du respect des règles de bon usage
- DIANE® 35 et génériques : remise sur le marché avec restriction d’indication, modification des CI et renforcement des Mises en garde

  • Littérature

- Pancréatites sous incrétinomimétiques
- Opiacés en péri-conception et risque d’anomalies du tube neural
- Conseils d’utilisation des Anti TNF : Recommandations (HAS)

Matériovigilance

  • 25/02/2016 : Événements indésirables après pose d’implants mammaires à visée esthétique

Les complications rapportées dans les études sont de différentes natures, les principales retrouvées étant d’ordre mécanique (contracture capsulaire, rupture, plissements, déplacement…) et infectieuses. Cependant, si les données de la littérature publiées n’ont pas permis d’identifier de signaux particuliers depuis les dernières évaluations réalisées, elles sont clairement insuffisantes pour produire un état des connaissances fiables sur le profil à risque de la pose des implants mammaires dans le domaine de l’esthétique notamment chez les femmes mineures. La revue de la littérature met en évidence les cas de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) déjà connus sans que  la nature de l’implant qui a été posé ne soit systématiquement documentée.
Les différents projets engagés par l’INCa et l’ANSM pour améliorer l’appréciation des effets indésirables notamment rares et tenter d’appréhender le mécanisme physiopathologique de survenue des LAGC pourraient permettre d’apporter des informations sur la nature des implants à privilégier.
En conséquence, compte tenu de l’horizon de production de connaissances nouvelles, la HAS considère qu’en l’absence d’élément nouveau il est indispensable d’attendre l’issue des travaux en cours pour être en capacité d’émettre des orientations sur l’acte d’implantation à visée esthétique. Dans l’intervalle, une information adéquate sur les risques liés à la pose d’implants mammaires doit systématiquement être délivrée aux femmes. Une incitation au signalement d’évènements indésirables doit également être encouragée.

  • 06/10/2015 : Suspension des dispositifs médicaux (implants) fabriqués par la société SILIMED

L’organisme notifié allemand TÜV Sud en charge de la certification de dispositifs médicaux a annoncé la suspension temporaire du marquage CE des dispositifs fabriqués par la société SILIMED (implants mammaires, testiculaires, fessiers, de mollets, de pectoraux et de la face). Cette suspension fait suite à une vérification du site de fabrication qui a établi la présence de particules à la surface des implants mammaires. En conséquence, la distribution en France de ces dispositifs a été suspendue par le fabricant et ceux déjà sur le marché ont été placés en quarantaine par le distributeur, interdisant ainsi leur utilisation dans les établissements de santé.

  • 15/04/2015 : Prothèses totales de hanche à couple de frottement métal-métal : recommandations

Ces nouvelles recommandations portent sur les différentes catégories de prothèses existantes et rappellent notamment que l’utilisation des prothèses de hanche à couple de frottement métal/métal chez les femmes en âge de procréer et les patients allergiques à des métaux doit être évitée. Les modalités de suivi des patients implantés de mars 2012 ont par ailleurs été mises à jour à cette occasion, en lien avec la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT) et la Société française de chirurgie de la hanche et du genou (SFHG).

Toxicovigilance

  • 30/03/2016 : Mercalm, Nausicalm, Nautamine : Risque d’abus et d’usage détourné

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite mettre en garde les professionnels de santé sur l’usage détourné des antinaupathiques Mercalm, Nausicalm (diménhydrinate) et Nautamine (diphénydramine), notamment chez les adolescents.
En conséquence, les spécialités Mercalm et Nausicalm ont été radiées de la liste des médicaments de médication officinale  et ne doivent donc plus être en accès libre à l’officine, au même titre que la spécialité Nautamine qui n’était pas inscrite sur cette liste.

  • 18/03/2016 : Usage détourné de médicaments antitussifs et antihistaminiques

L’abus de médicaments antitussifs opiacés et antihistaminiques H1, à des fins récréatives, a été mis en évidence chez des adolescents ou des jeunes adultes. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite donc mettre en garde l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge sanitaire ou sociale de jeunes publics sur l’usage détourné de ces médicaments délivrés avec ou sans ordonnance.

  • 22/10/2015 : Intoxications pédiatriques au cannabis par ingestion accidentelle

Une hausse des signalements d’intoxications pédiatriques au cannabis est observée depuis 2014. Ces intoxications touchent principalement les enfants de moins de 2 ans. Elles font le plus souvent suite à l’ingestion accidentelle de cannabis dans l’environnement familial. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte les professionnels de santé et le grand public sur la sous-estimation des dangers liés à l’ingestion de cannabis et sur la gravité de ces intoxications qui conduisent très souvent à une hospitalisation de plus de 24 heures.