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L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a été destinataire du Message d'Alerte Rapide Sanitaire suivant :
En France, entre le 1er novembre 2017 et le 12 février 2018, 387 cas de rougeole ayant entraîné un décès et 83 hospitalisations (dont six en services de réanimation) ont été déclarés. Sur les 387 cas déclarés au niveau national, 269 ont été identifiés en région Nouvelle-Aquitaine. L’épidémie régionale a débuté autour de trois foyers de cas groupés (chez les étudiants de l’université, aux urgences d’un CHU et dans une école). Actuellement les foyers tendent à progresser, il existe une dissémination dans d’autres régions du territoire. Cette recrudescence du nombre de cas de rougeole est liée à une insuffisance de couverture vaccinale rougeole. Le schéma de vaccination contre la rougeole comporte deux doses de vaccins.
La rougeole est une maladie infectieuse éruptive très contagieuse due à un virus. Elle est fréquente chez les enfants mais peut également survenir chez des adultes non vaccinés. Chez ces personnes, la rougeole peut être responsable de complications source de séquelles (complications neurologiques ou pneumopathie par exemple). Enfin, la rougeole peut être particulièrement sévère chez les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Plusieurs cas ont été admis en service de réanimation depuis les premiers signalements de foyers de rougeole.
La rougeole est une maladie à déclaration obligatoire. Cette déclaration comporte deux volets : un volet de notification anonyme pour surveillance épidémiologique et un volet de déclaration nominatif à l’ARS. Ce dernier volet est primordial car il permet d’effectuer la recherche des cas contacts qui pourront bénéficier d’une prise en charge en urgence s’ils sont à risque de déclarer une rougeole grave. Il est donc rappelé l’importance de signaler au plus vite les cas de rougeole à l’ARS même au stade de suspicion clinique en attente de confirmation biologique afin de permettre la mise en place des mesures de santé publiques adéquates (Recommandations vaccinales 2018 disponible sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé ou en cliquant ici).
Pour certains cas de rougeole survenus en milieu de soins, des soignants contaminés ont pu être à l’origine de la transmission (transmission nosocomiale). Il est donc fortement recommandé à tous les professionnels de santé de vérifier leur statut vaccinal (deux doses nécessaires) et de procéder, en lien avec la médecine du travail, à une mise à jour de la vaccination si nécessaire, conformément aux recommandations vaccinales.
Une épidémie de peste est en cours à Madagascar, pays où cette maladie est présente de septembre à avril chaque année. Le dernier bilan notifié par l’Organisation Mondiale de la Santé le 01/10/2017 fait état de 73 cas suspects, probables ou confirmés de peste pulmonaire et de 17 décès à la date du 30 septembre 2017. Les villes les plus affectées sont la capitale Antananarivo (Tananarive) et ses faubourgs, Toamasina (Tamatave) et le district rural de Faratsiho.
Par ailleurs entre le 1er août et le 30 septembre 2017, un total de 58 cas de peste bubonique incluant sept décès a également été rapporté dans le pays. Un cas de peste septicémique a également été identifié. Les derniers points de situation diffusés publiquement par l’OMS sont disponibles ici.
Par rapport aux années précédentes, ce nouvel épisode présente des caractéristiques inhabituelles :
- Une proportion importante de formes pulmonaires (à transmission interhumaine) ;
- Une présence de cas dans des zones à forte densité de population dont la capitale Antananarivo.
Le risque d’importation d’un cas de peste sur le territoire national est considéré comme faible mais nécessite une vigilance renforcée afin de détecter sans retard tout cas suspect de peste.
À cet effet, nous vous faisons parvenir les éléments suivants :
- Les définitions des cas et des sujets contacts d’un cas de peste validées par l’Agence Nationale de Santé Publique ;
- La fiche « radar » rédigée par la COREB et la SPILF pour la conduite à tenir devant un cas suspect de peste à destination des professionnels de santé susceptibles de recevoir un patient suspect de peste.
Toute suspicion de peste doit être signalée sans délai à l’ARS au point focal régional via le
Point Focal Régional
N° unique H24 : 0 810 22 42 62
Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr
Nous vous rappelons également que la peste fait partie des maladies à déclaration obligatoire (cf. formulaire de déclaration téléchargeable).
Un cas de dengue en période virémique a séjourné sur St Fons mi-septembre 2017.
L’enquête entomologique a mis en évidence la présence de moustique tigre dans la zone fréquentée par ce cas.
Un traitement adulticide est programmé jeudi 28 septembre entre 3h30 et 4h du matin. Ce traitement a pour objectif d’empêcher l’initiation d’un cycle de transmission autochtone.
Il peut être reporté si les conditions météorologiques ne sont pas favorables.
La cartographie vous présente la zone qui sera traitée, centrée sur la rue du Labour et l’allée des Sillons.
Les habitants du quartier en ont été informés ; voir le flyer qui leur a été distribué.
Le produit pulvérisé est l’Aqua-Py®, qui contient un pyrèthre d’origine naturelle (voir la fiche de sécurité).
La pulvérisation est spectaculaire car beaucoup de vapeur d’eau est pulvérisée. Le périmètre de l’application est circonscrit car le moustique se déplace peu.
À la concentration utilisée dans le cadre de la lutte anti-vectorielle, les effets toxiques (irritation peau, muqueuse, appareil respiratoire) sont généralement de faible gravité. Les effets neurologiques n’apparaissent pas du tout à la concentration utilisée. Une attention particulière est à apporter aux sujets les plus fragiles (BPCO, asthmatiques, sujets âgés, enfants…).
Plusieurs syndicats de la branche « transport et logistique » ont appelé à une grève reconductible à partir du lundi 25 septembre 2017. Les dépôts de carburants pourraient être concernés par ce mouvement social.
Nous invitons les professionnels de santé à prendre les mesures anticipant une éventuelle pénurie de carburants.
En cas de prolongation de la grève et de pénurie avérée, l’ARS proposera des mesures de priorisation pour l’accès aux stations-service.
Par ailleurs, nous vous remercions de signaler, via le Point Focal Régional, toute difficulté rencontrée :
Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur les départements 03, 42, 63 et 69.
Le dispositif national Canicule 2017 s’achève donc comme prévu au 31 août 2017.
Bien entendu, si vous souhaitiez porter à la connaissance de l’ARS des éléments susceptibles d’être pris en compte dans le RETEX des épisodes caniculaires 2017, nous vous remercions d’utiliser le Point Focal Régional :
n° unique H24 : 0 810 22 42 62
Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr
Nous vous remercions une fois encore de votre contribution.
Nous vous informons que le niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule est actuellement en vigueur dans quatre départements de notre région (Allier, Loire, Puy de Dôme, Rhône).
Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :
Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur l’ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes. Les cartes de vigilance météorologique de tous nos départements sont vertes, et nous revenons donc au niveau 1 de veille saisonnière du Plan national Canicule.
Nous vous informons de l’installation d’un nouvel épisode caniculaire sur quatre départements de notre région (Drôme, Isère, Ardèche et Rhône) qui sont passés mardi 1er août 2017 à 16 heures en niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule.
Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :
N° unique H24 : 0 810 22 42 62
Boîte mail : ars69-alerte@ars.sante.fr
En raison des fortes tensions d'approvisionnement en vaccins contre l'hépatite B et du circuit de dispensation recentré en conséquence sur les structures hospitalières, celles-ci sont aujourd’hui confrontées à un afflux très important de patients ambulatoire, afflux qui met à en trop forte tension leur capacité d’accueil de ce public.
Lire l’avis du Haut Conseil de la santé publique du 14 février 2017. Cet avis définit, d’une part, les populations prioritaires à vacciner contre l’hépatite B et, d’autre part, une adaptation posologique (i.e. la 3e dose – puis le contrôle des anticorps – sera administrée après la fin de la période de pénurie).
Nous vous informons de la levée de l’alerte Canicule sur les 6 départements (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) qui étaient en niveau de vigilance météorologique orange à partir du 6 juillet dernier. Les cartes de vigilance météorologique de tous nos départements sont vertes, et nous revenons donc au niveau 1 de veille saisonnière du Plan national Canicule.
Nous vous informons de l’installation d’un nouvel épisode caniculaire sur six départements de notre région (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) qui sont passés JEUDI 6 JUILLET 2017 à 16 heures en niveau de vigilance météorologique Orange du Plan Canicule.
Ce phénomène devrait s’achever dimanche 10 juillet 2017.
Nous vous remercions par avance de signaler toutes difficultés portées à votre connaissance à l'ARS via le Point Focal Régional :
Une importante épidémie d’hépatite A est observée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), dans une quinzaine de pays en Europe depuis l'automne 2016. Elle a atteint la France métropolitaine, au dernier trimestre 2016 et, depuis mai 2017, la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Du 1er janvier au 27 juin 2017, en région Auvergne-Rhône-Alpes, 115 cas d’hépatite aiguë A ont été déclarés, dont 69 % sont concentrés sur les mois de mai et juin. Le nombre de cas déclaré à ce jour est supérieur au nombre annuel moyen de cas déclaré sur les trois années précédentes. On observe que les cas sont majoritairement des hommes, le sex-ratio H/F étant de 4 versus 1, en moyenne, entre 2014 et 2016. La recrudescence du nombre de cas observée récemment, dans notre région, est particulièrement marquée dans le Rhône mais concerne également à ce jour l’Ain, la Loire et la Savoie.
En tant que professionnels de santé, nous vous demandons :
1. De promouvoir la vaccination contre le virus de l'hépatite A dans cette communauté. Dans le contexte que nous connaissons de tensions en approvisionnement en vaccins, un avis du HCSP :
· précise les populations prioritaires à vacciner parmi lesquelles figurent les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ;
· recommande de n’effectuer qu’une seule dose pour les nouvelles vaccinations et de ne pas faire de rappel pour ceux qui ont déjà reçu une dose, même s’ils sont à nouveau en situation d’exposition (sauf pour les personnes immunodéprimées) ;
· recommande la réalisation d’une sérologie préalable à la vaccination. Dans le contexte épidémique actuel, la DGS souligne que cette recommandation ne doit toutefois pas constituer un obstacle à la vaccination.
NB : L'ARS ARA apporte son appui aux centres de la région où ce vaccin contingenté peut être délivré (centres de vaccination, CeGIDD et milieu hospitalier) pour assurer leur approvisionnement en assurant le lien avec l'ANSM. À ce titre, nous vous prions de vous assurer préalablement que le centre vers lequel vous orienterez votre(s) patient(s) soit en capacité de le(s) vacciner et de nous faire remonter le cas échéant toute difficulté en lien avec les tensions en cours.
2. D'être vigilant lorsque vous recevrez un patient présentant un tableau clinique compatible en demandant une confirmation biologique diagnostique. L’hépatite A étant à déclaration obligatoire, nous vous rappelons la nécessité de signaler tout cas confirmé au Point Focal Régional de l’ARS (Mail : ars69-alerte@ars.sante.fr ; Fax : 04 72 34 41 27 ; Téléphone : 0810 22 42 62). Vous pourrez réaliser ce signalement par l'envoi du formulaire MDO dédié.
Au-delà de l'importance d'un suivi épidémiologique rapproché et réactif, la survenue d'un cas d'hépatite nécessite en effet la mise en œuvre de mesures de santé publique adaptées chez des sujets contacts.
Pour mémoire, l’hépatite A se manifeste après une incubation moyenne de 30 jours (min : 15 jours, max : 50 jours) par une fièvre, une asthénie très marquée, des nausées accompagnant des douleurs abdominales puis l'apparition d'un ictère. Il existe une forme sévère, rare qui produit une défaillance hépatique majeure conduisant au décès. Il n'existe pas de forme chronique de la maladie. Le diagnostic repose sur la clinique et la mise en évidence d'anticorps IgM anti-VHA.
Le mode de transmission principal reste interhumain (de personne à personne), par voie oro-fécale. Cependant, la transmission alimentaire à partir d'eau ou d'aliments crus (coquillages) préalablement contaminés par des déjections est également possible et à l'origine de cas groupés. La prévention repose sur l’hygiène personnelle et collective, en particulier l’hygiène des mains et la vaccination.
20/06/2017 - L’ARS vous informe de l’installation d’un épisode caniculaire sur la région. Six départements (Ain, Allier, Isère, Loire, Puy de Dôme et Rhône) sont actuellement en niveau de vigilance Orange du Plan Canicule et les six autres départements devraient passer ce seuil au cours de la semaine. Ce phénomène, précoce dans la saison, s’annonce à la fois durable et intense, les températures devant continuer à s’élever au cours de la semaine.
Bien entendu tous les acteurs du système de santé ont été invités à la vigilance la plus grande, notamment pour ce qui concerne les personnes les plus vulnérables.
L'ARS vous informera de tout passage en niveau 3 "alerte canicule" des départements de la région et de l’évolution des données météorologiques.
Comme chaque année, le dispositif de veille saisonnière est mis en place du 1er juin au 31 août concernant le risque de canicule.
Les fiches de recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique publiées en 2014 complètent le Plan national canicule, en proposant notamment des recommandations destinées aux professionnels de santé.
Pour accéder aux Recommandations sanitaires du Plan national Canicule 2014, cliquez ici.
Pour mémoire, durant cette période estivale :
- les établissements de santé sont invités à une vigilance accrue sur leurs capacités d'hospitalisation dans les unités de soins intensifs et de surveillance continue, dans les services de grands brûlés, dans les services de réanimation adulte, pédiatrique et néo-natale et en service de médecine polyvalente, en court séjour gériatrique et en soins de suite et de réadaptation.
- les établissements ont également à prévoir le volet "hôpital en tension", permettant des actions graduées pour la gestion des lits en aval des services d'urgences.
L'ARS veille par ailleurs à la permanence des soins ambulatoires en lien avec le CODAMUPS (Comité Départemental de l'Aide Médicale Urgente et de la Permanence des soins), afin d'optimiser le recours aux services d'urgence des établissements de santé.
L'ARS vous informera de tout passage en niveau 3 "alerte canicule" des départements de la région et des données météorologiques prévisionnelles de potentielles vagues de chaleur.
Vous veillerez à remonter toutes difficultés rencontrées à l'ARS via le Point Focal Régional :
n° unique H24 : 0 810 22 42 62 ou par courriel : ars69-alerte@ars.sante.fr
Comme chaque année dans le cadre du plan canicule, le ministère de la Santé et Santé Publique France renouvellent leur campagne d'information et de prévention des risques liés aux fortes chaleurs et à la canicule. À cette occasion, Santé Publique France met à votre disposition plusieurs documents :
Ces documents sont consultables et téléchargeables sur le site SantePubliqueFrance.
Démarrage de la cinquième année de surveillance renforcée des arboviroses (surveillance renforcée des cas de chikungunya, dengue, zika et fièvre jaune) en métropole, pour la période du 1er mai au 30 novembre 2017.
Conduite à tenir pour les Professionnels de santé (voir documents ci-dessous) :
Depuis le début de l'année 2017, une douzaine de cas de rougeole confirmés biologiquement ont été déclarés à l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, dont un foyer de 9 cas dans l'Ain.
Au niveau national, sur les trois premiers mois de l'année, plus de 130 cas ont été déclarés dont 15 pneumopathies graves et deux encéphalites. Le nombre de cas de rougeole déclarés a été multiplié par 3 par rapport à la même période en 2016, faisant craindre la survenue possible d'une épidémie de grande ampleur.
Tous les enfants, à l’âge de 18 mois, doivent avoir reçu deux doses du vaccin trivalent rougeole-oreillonsrubéole; la première dose devant être administrée à 12 mois quel que soit le mode de garde. Les personnes nées depuis 1980 doivent avoir reçu au total deux doses de vaccin trivalent. Par ailleurs, une vaccination est recommandée chez les sujets réceptifs (non vaccinés ou sans antécédents de rougeole), contacts d'un cas de rougeole confirmé cliniquement ou biologiquement. Le calendrier vaccinal 2017 détaille toutes ces recommandations.
Seule une couverture vaccinale élevée (au minimum de 95% en 1ère dose et de 80% en 2nde dose) et le rattrapage des sujets réceptifs (adolescents et jeunes adultes nés depuis 1980) peut permettre d'arrêter la transmission de la rougeole.
L'épidémie grippale semble se stabiliser au cours de la 1ère semaine de janvier. L'activité aux urgences pour grippe et le taux d'hospitalisation après passage aux urgences bien qu'en légère diminution, reste très élevée. Un impact très marqué est observé chez les personnes âgées de 65 ans et plus en termes d'hospitalisations, de cas graves et de foyers épidémiques en Ehpad en lien avec la circulation quasi-exclusive du virus A (H3N2).
Une hausse de la mortalité quelle que soit la cause est observée depuis la semaine 51. Elle est estimée à +22% tous âges confondus et à +26% chez les plus de 75 ans. Cet excès de mortalité est au moins en partie liée à l’épidémie de grippe, sans qu’il soit possible d’en quantifier la part attribuable à ce stade.
Points clés en Auvergne-Rhône-Alpes : 3ème semaine d'épidémie
- Poursuite de la forte augmentation de tous les indicateurs de surveillance de la grippe : incidence, cas graves en réanimation, foyers d'IRA en Ehpad
- Forte activité aux urgences pour grippe et taux d'hospitalisation élevé
- Virus AH3N2 prédominant
- Impact très marqué chez les 65 ans et plus en termes d'hospitalisations après passages aux urgences et parmi les cas graves de grippe
- Hausse de la mortalité quelle que soit la cause de décès en semaine 51 (données non consolidées).
Deux cas de patients porteurs d’Escherichia coli avec le gène mcr-1 de résistance plasmidique à la colistine ont été récemment rapportés aux États-Unis. En France, la première détection d’une entérobactérie porteuse de ce gène mcr-1 a été signalée à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Afin que les mesures nécessaires soient mises en place dans les meilleurs délais dans les établissements de santé, la Direction générale de la santé a demandé au HCSP d’actualiser la définition des bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) et les modalités d’identification prenant en compte l’évolution de l’épidémiologie de la résistance de ces bactéries.
Dans l’état actuel des connaissances, le HCSP recommande dans un premier temps les mesures suivantes :
Un second avis va être produit par le HCSP dans les prochaines semaines afin de préciser les modalités de détection de la résistance à la colistine et de présence du gène de résistance plasmidique mcr-1.
Au cours de l’année 2015, en région Auvergne Rhône-Alpes, 33 cas possibles de Mers-CoV ont été signalés à l’ARS dont 29 pendant la période des retours du pèlerinage en Arabie Saoudite. Aucun cas n’a heureusement été confirmé.
Cette année les premiers retours des pèlerins sont attendus pour les jours à venir.
Dans ce contexte :
Quand évoquer le diagnostic à infection à Mers-Coronavirus ? : chez tout patient qui, revenu depuis moins de 14 jours de la péninsule arabique (liste des pays concernés dans la définition de cas) présenterait :
- Une infection du parenchyme pulmonaire fébrile (38°C)
- Une infection respiratoire aiguë (quelle que soit sa gravité) et qui aurait travaillé ou aurait été hospitalisé dans un des pays listés ou aurait eu un contact proche avec un dromadaire ou un produit issu de l’animal (lait non pasteurisé, viande crue, urines).
Si vous évoquez le diagnostic d’infection à Mers-COV, quelle est la conduite à tenir ?
- Isoler le patient, lui faire porter un masque chirurgical, lui faire laver les mains avec un produit hydro-alcoolique
- Porter vous-même un masque FFP2, vous laver les mains avec un produit hydro-alcoolique, porter des gants non stériles
- Appeler le centre 15 qui évaluera avec vous le cas, avec si nécessaire l’appui d’un infectiologue, et vous donnera les mesures à prendre en cas de classement en cas possible. S’il s’agit d’un cas possible, votre patient sera transféré vers un des établissements habilités pour prendre en charge les cas possibles (les CHU, le CH Annecy-Genevois, le CH Métropole Savoie).
La région Auvergne Rhône-Alpes connaît, comme une grande partie du territoire national, une vague de forte chaleur et de canicule inhabituelle pour cette période. Ce phénomène devrait se poursuivre au moins jusqu’au week-end. Les départements de l’Allier, du Puy de Dôme, de la Loire et du Rhône sont en vigilance météo orange canicule ce qui a conduit les préfets à déclencher le niveau 3 « alerte canicule » du plan. Le département de l’Ain est en vigilance météo jaune.
En parallèle dans le cadre des retours de vacances d’été, le trafic autoroutier et ferré attendu, au cours du dernier week-end du mois d’août, devrait connaître une activité particulièrement soutenue.
La conjonction de ces événements et le niveau de menace terroriste élevé persistant doivent nous inciter à avoir une vigilance toute particulière. En effet, ils présentent un risque élevé de saturation des services hospitaliers par un afflux majoré de patients.
C’est pourquoi, l'ARS attire notre attention sur la nécessité, dans toute la mesure du possible de privilégier la prise en charge des patients en ambulatoire ou au sein de leur établissement médico-social à leur orientation vers les services d’urgences et leur hospitalisation.
Une nouvelle rubrique d'information dédié aux professionnels de santé : prévention ; prise en charge : diagnostic, traitement, complications et Dispositif de lutte et Signalement.
L’autorisation de mise sur le marché du vaccin grippal Influvac Tetra a évolué avec l'indication chez les enfants de 3 à 17 ans. Avant cette date, ce vaccin n'était autorisé que pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Désormais, ce vaccin pourra être administré dès l'âge de 3 ans. Cliquez ici pour lire la suite.
Cliquez ici pour lire l’information de l’ANSM concernant cette extension.
Diffusion de la lettre co-signée ANSM / Collège de la Médecine Générale / Ordre National des Médecins concernant la problématique actuelle de disponibilité de médicaments à base de Valsartan et les recommandations à suivre pour garantir la prise en charge des patients pour lesquels il n'existe pas d'alternative.
Information reçue de l’ANSM le 5 juillet 2017 sur la levée de la recommandation d'éviter l'utilisation du DOCÉTAXEL dans le cancer du sein et renforcement de l’encadrement des pratiques : lien vers le communiqué.
Nous vous informons de la mise à jour de cette information sur le référentiel régional Cancer du sein.
A partir du 10 avril 2017 , les spécialités contenant du zolpidem devront être prescrites sur ordonnance sécurisée. Cette mesure est prise pour limiter le risque d’abus et de détournement, très important avec ce médicament et favoriser son bon usage. Le zolpidem reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses et sa prescription est toujours limitée à 28 jours. Point d'Information de l'ANSM du 11 janvier 2017
Le 21 décembre dernier, un nouveau-né de 10 jours est décédé par arrêt cardio-respiratoire, à son domicile après avoir reçu une dose d’Uvestérol D. Les conclusions des investigations disponibles à ce jour mettent en évidence un lien probable entre le décès et l’administration de l'Uvestérol D. L’ANSM lance, par mesure de précaution, une procédure contradictoire auprès du laboratoire en vue de la suspension de la commercialisation de sa spécialité Uvestérol D dans les prochains jours.
L'intérêt de la supplémentation en vitamine D n'est pas remis en cause. Seule la spécialité Uvestérol D administrée avec une pipette est concernée. D’autres spécialités contenant de la vitamine D sont disponibles pour les nourrissons :
- ADRIGYL 333 UI de Vit D3 par goutte (colécalciférol)
- ZYMAD 300 UI de Vit D3 par goutte (colécalciférol)
- STEROGYL 400 UI de Vit D2 par goutte (ergocalciférol), dont la RCP impose toutefois une dilution (lait, eau ou jus de fruit), et qui est donc plus adapté aux nourrissons les plus âgés.
- Les formes séquentielles ne sont pas – sauf exception – à recommander avant 18 mois.
Concernant l’Uvesterol ADEC, ce produit est utile dans différentes situations cliniques précises : prématuré, cholestase ou insuffisance pancréatique (au premier rang desquelles la mucoviscidose. Ce produit restera donc sous forme de réserve hospitalière.
Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés lors des études cliniques et après commercialisation de Otelza, avec une fréquence comprise entre 1/1000 et 1/100 soit "peu fréquente".
Sur la base de ces données, il est recommandé d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques liés à ce traitement chez les patients présentant ou ayant présenté antérieurement des symptômes psychiatriques. Il est également recommandé d'arrêter le traitement en cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes psychiatriques.
La consommation d’antibiotiques, malgré les actions engagées depuis le début des années 2000, reste élevée en santé humaine en France. Elle est globalement en augmentation sur les dix dernières années en secteur de ville et stable en établissements de santé. La France se classait respectivement aux 3e et 7e rangs des pays européens les plus consommateurs en 2014. Néanmoins, en 2015, la consommation s’établit en ville à un niveau inférieur à celui observé avant 2001, année du premier plan d’alerte sur les antibiotiques. Dans les établissements de santé, la consommation d’antibiotiques est restée stable et les antibiotiques à large spectre restent largement utilisés.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été destinataire de plusieurs signalements d’erreurs médicamenteuses liées à des prises quotidiennes chez des patients ayant une prescription hebdomadaire de méthotrexate par voie orale. Ces erreurs ont pu avoir des conséquences graves, voire fatales, pour le patient.
Pour éviter tout risque, il est rappelé que le jour de prise doit être mentionné sur l’ordonnance, la boîte et le feuillet patient. Les pharmaciens et personnel soignant doivent être vigilants lors de toute délivrance ou administration de méthotrexate par voie orale.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) publient les résultats d’une étude épidémiologique initiée en 2015. Elle a pour principal objectif d’estimer la fréquence de l’exposition à l’acide valproïque et ses dérivés chez les femmes enceintes et son évolution durant la période 2007 à 2014, de façon globale et selon l’indication (épilepsie ou troubles bipolaires).
L'ANSM rappelle le risque et les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité.
La colchicine (Colchicine Opocalcium® et Colchimax®) est notamment indiquée dans le traitement et la prévention de la crise de goutte. La colchicine est un médicament à marge thérapeutique étroite ; il est donc nécessaire d’être particulièrement vigilant au respect des indications, des contre-indications et des interactions
Une mise à jour du RCP et de la notice des spécialités à base de colchicine a été effectuée avec, en particulier, un nouveau schéma posologique. Ces modifications font suite à la survenue de nouveaux cas d’effets indésirables graves, certains d’issue fatale, liés à un surdosage en colchicine.
En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les laboratoires commercialisant des spécialités à base de tiapride souhaitent informer les professionnels de santé de la modification des indications de ces spécialités et, pour la forme injectable, de la dose maximale journalière recommandée.
Ces modifications font suite à la réévaluation par l’ANSM du rapport bénéfice/risque des spécialités contenant du tiapride sur la base des données d'efficacité et de sécurité disponibles. Le rapport bénéfice/risque reste favorable.
Recommandations importantes relatives à la réactivation virale et l’hypertension artérielle pulmonaire.
Les professionnels de santé ont été informés des éléments suivants concernant la prise de Thalidomide Celgene® :
• des cas de réactivation virale, dont certains cas graves, ont été rapportés à la suite du traitement par thalidomide, en particulier chez des patients ayant des antécédents d’infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
• dans certains cas, la réactivation du VZV a entraîné un zona disséminé nécessitant un traitement antiviral et l’interruption temporaire du traitement par thalidomide. Certains cas de réactivation du VHB ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et conduit à l’arrêt du traitement par thalidomide.
• la sérologie VHB doit donc être déterminée avant l’instauration du traitement par thalidomide. Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.
• les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter des signes et symptômes de réactivation virale, notamment d’une infection active par le VHB.
Par ailleurs, des cas d’hypertension artérielle pulmonaire, parfois d’issue fatale, ont été rapportés à la suite du traitement par thalidomide.Les signes et symptômes de maladie cardio-pulmonaire sous-jacente doivent être évalués avant et pendant le traitement par thalidomide.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été destinataire de signalements graves d’erreurs médicamenteuses chez l’enfant, pouvant être d’évolution fatale, concernant le tramadol en solution buvable. Ces erreurs ayant conduit à un surdosage étaient principalement liées à un manque d’information ou à des incompréhensions de la posologie.
Dans ce contexte, l’ANSM souhaite attirer l’attention sur ce risque d’erreur et rappelle aux professionnels de santé l’importance d’une posologie claire et aux parents l’importance du respect strict de la prescription du médecin
En raison de tensions d’approvisionnement des vaccins contre l’hépatite A, un flux tendu de ces vaccins est attendu. Dans ce contexte, la Direction Générale de la Santé modifie transitoirement la stratégie de vaccination en s’appuyant sur l’avis actualisé du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 19 mai 2016, qui recommande :
- de n’effectuer qu’une seule dose pour les nouvelles vaccinations ;
- de ne pas faire de rappel pour ceux qui ont déjà reçu une dose, même s’ils sont à nouveau en situation d’exposition (sauf pour les personnes immunodéprimées) ;
- de vacciner, en priorité : les enfants à partir de l’âge de 1 an, qui vont se rendre dans un pays de haute endémicité ; les personnes de l’entourage d’un ou plusieurs cas confirmés (en milieu familial ou en collectivités) conformément aux recommandations inscrites au calendrier vaccinal ; les voyageurs si les conditions de leur séjour les exposent à un risque élevé de contamination ; les personnes immunodéprimées exposées ;
- de pratiquer une sérologie préalable prouvant l’absence d’immunisation : chez les personnes atteintes de mucoviscidose et/ou atteintes de pathologies susceptibles d’évoluer vers une hépatopathie chronique ; chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ; chez les adultes nés avant 1945.
- de déconseiller l’utilisation de doubles doses de vaccin pédiatrique pour vacciner les adultes.
L'ANSM a mis en évidence la persistance d’une utilisation hors du cadre restrictif de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de la nitrofurantoïne, de l’ordre de 60 % des prescriptions. Elle souhaite donc renforcer l’information concernant le bon usage de cet antibiotique dont les indications avaient déjà été restreintes en 2012 du fait d’effets indésirables pulmonaires et hépatiques graves rapportés. Il est ainsi rappelé que la nitrofurantoïne est réservée au traitement des infections urinaires sous quatre conditions : en traitement curatif et non prophylactique, pour des infections documentées, uniquement chez la femme et non chez l’homme, et pour une durée brève (5-7 jours).
Les professionnels de santé ont été informés d'une mise à jour du résumé des caractéristiques du produit (RCP) et de la notice des spécialités à base de kétoconazole, concernant la limitation de l'utilisation chez l'enfant, les mises en garde spéciales et précautions d'emploi ainsi que les effets indésirables.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler les indications en France de l’aripiprazole (Abilify et génériques) administré par voie orale. En effet, une utilisation hors du cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) a été identifiée, notamment dans l’autisme, indication pour laquelle la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies. Par ailleurs, les risques de comportements suicidaires sont des effets connus et mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et qui nécessitent une surveillance rapprochée des patients.
Pourquoi ne sont-ils plus remboursés ? Quelle conduite à tenir ?
Deux numéros de synthèse sur l'utilisation des antibiotiques à destination des praticiens de ville :
Un plan d’action présenté par les autorités sanitaires suite à la publication du rapport IGAS sur l'"Enquête relative aux spécialités pharmaceutiques contenant du valproate de sodium (Dépakine®, Dépakote®, Dépamide®, Micropakine® et génériques )".
Des utilisations en pédiatrie dans des indications non autorisées dans le cadre de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont été identifiées en France. La rispéridone doit être utilisée uniquement dans les indications approuvées en France et la durée d’utilisation chez l’enfant doit être courte (jusqu'à 6 semaines).
Depuis l'autorisation de mise sur le marché de Gilenya, des problèmes de sécurité d'emploi ont été identifiés, liés, notamment, à son effet immunosuppresseur. Ces risques ont conduit à mettre à jour le RCP et le plan de pharmacovigilance. Les professionnels de santé ont donc été informés des risques suivants :
- des cas de carcinome basocellulaire
- des cas de Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) à virus de John-Cunningham (JCV)
- autres infections opportunistes virales (par ex. virus varicelle-zona [VZV], virus de l’herpès simplex [VHS]), fongiques (par ex. cryptocoques comprenant des méningites à cryptocoques) ou bactérienness (par ex. mycobactéries atypiques)
- des cas de lymphomes.
Les médicaments à base de codéine utilisés dans le traitement de la toux chez l’enfant ont fait l’objet d’un arbitrage européen mené par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Cet arbitrage a conduit à de nouvelles mesures visant à minimiser le risque d'effets indésirables graves chez l'enfant :
- Contre-indication chez l'enfant de moins de 12 ans.
- Mise en garde pour les enfants et les adolescents âgés de 12 à 18 ans présentant une fonction respiratoire altérée.
- Contre-indication pendant l'allaitement.
- Contre-indication chez les patients connus comme métaboliseurs ultrarapides du substrats du cytochrome CYP2D6.
Le valproate de sodium et ses dérivés sont des principes actifs aux effets tératogènes connus qui exposent à un risque de malformations congénitales et à un risque élevé de troubles graves neuro-développementaux. En raison de ces risques, les spécialités contenant du valproate ou ses dérivés ne doivent pas être prescrites chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives thérapeutiques.
Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, en lien avec l’ANSM, une fiche mémo à destination des prescripteurs. Cette fiche expose les recommandations de prise en charge thérapeutique alternatives au valproate chez ces patientes présentant une épilepsie ou un trouble bipolaire.
Suspension temporaire des activités de production et de distribution des produits de diagnostic et d’immunothérapie allergénique du laboratoire Stallergenes, faisant suite à la mise en place d’un nouveau système informatique le 13 août 2015, à l’origine d’erreurs dans la mise à disposition de leurs produits.
Suite à un assouplissement temporaire de ces tensions, une distribution contingentée des vaccins pentavalents (InfanrixQuinta® et Pentavac®) va être mise en place dans les officines de pharmacie. La distribution prioritaire de ces vaccins auprès des centres de PMI et des centres de vaccination est maintenue.
Rappel : Les spécialités à base de valproate et dérivés ne doivent pas être prescrites chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Après le 31 décembre 2015, aucune délivrance de ces spécialités ne pourra se faire aux patientes sans présentation :
- de la prescription initiale annuelle par un spécialiste ;
- et du formulaire d’accord de soins signé.
Poursuite de l’évaluation de l’impact du risque de pneumonie sur le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par corticoïdes inhalés.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée que deux patients ont subi une perte fonctionnelle d’un œil suite à des chirurgies de la rétine réalisées début juillet 2015. Le produit ALA OCTA de la société Alamedics Gmbh a été utilisé au cours de ces deux interventions.
Suite à des incidents similaires survenus en Espagne, les produits présents sur le marché ont été rappelés, à titre de précaution, en France dès le 15 juillet 2015 et la distribution a été arrêtée à cette date. En France, 10 unités ont été utilisées parmi les 75 commercialisées depuis 2012.
A la suite de la survenue de réactions cutanées graves (Syndrome de Stevens-Johnson et pustulose exanthématique aiguë généralisée) observées chez des patients traités par galantamine, l'information produit a été mise à jour.
Suite à la persistance de signalements d’effets indésirables connus, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite rappeler aux professionnels de santé et aux patients les risques d’effets indésirables des quinolones qui nécessitent une restriction d’utilisation ou une surveillance particulière.
Ces premières recommandations pour la prévention et la gestion des effets indésirables liés aux chimiothérapies par voie orale, s’adressent aux professionnels de santé, oncologues et spécialistes d’organes, médecins généralistes, pharmaciens et infirmiers notamment. Ces recommandations ont pour but d’aider les professionnels de santé, notamment de premier recours, à gérer plus efficacement les toxicités les moins graves liées à ces traitements, à éviter le recours à certaines hospitalisations et à orienter rapidement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée en cas de toxicités plus importantes.
Ces premières recommandations concernent les traitements de certaines hémopathies et syndromes dont la leucémie myéloïde chronique et le myélome multiple notamment, qu’il s’agisse de médicaments ciblant BCR-ABL ou ciblant JAK, ou d’immunomodulateurs. Ces recommandations seront ensuite déclinées en fiches pratiques par molécule.
Les résultats de l’étude réalisée conjointement par l’ANSM et l’Assurance Maladie, portant sur une cohorte de 2,2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans, montrent que la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) par Gardasil ou Cervarix n’entraîne pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes, confirmant ainsi les données de la littérature française et internationale.
Suite à une étude post-inscription mettant en évidence un important mésusage de la spécialité Duoplavin, le laboratoire Sanofi, en accord avec l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, souhaite rappeler aux professionnels de santé les principales informations de l'AMM relatives aux indications et à la posologie de cette spécialité.
L’ANSM rappelle aux professionnels de santé les mesures visant à réduire le risque de photosensibilité lors de l’utilisation de gels de kétoprofène.
Un bilan récent de pharmacovigilance montre que des retards de diagnostic d'entéropathie liée à l'olmésartan persistent et que, de ce fait, le nombre de cas graves rapportés reste élevé en France. Dans ce contexte, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) réitère ses recommandations formulées en juillet 2013 et juillet 2014 concernant les patients traités par olmésartan (Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, CoOlmetec®, Sevikar®).
Démarrage par le PRAC de l’évaluation de l’impact du risque d’acidocétose diabétique sur le rapport bénéfice/risque des SGLT2
Outre la morbidité induite par la circoncision elle-même, se pose la question du risque induit par les médicaments utilisés pour l'anesthésie, lorsqu’elle est pratiquée par un praticien non rompu à cette pratique. L'injection locale d'anesthésiques tels que la lidocaïne pour des infiltrations circonférentielles ou des blocs péniens n'est pas sans risque. Cette fiche réalisée par le Centre de pharmacovigilance de Lyon présente 3 cas graves d'erreurs thérapeutiques survenus au décours de circoncisions chez des nourrissons.
IZALGI est une nouvelle spécialité : gélule associant 500 mg de paracétamol et 25 mg de poudre d’opium par gélule, mise à disposition à partir du 8 juin 2015. Elle est indiquée dans le traitement symptomatique de la douleur aigüe d'intensité modérée à intense et/ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques de palier 1 utilisés seuls.
L'ANSM informe sur le risque de surdosage en paracétamol, le risque de pharmacodépendance aux opioïdes et syndrome de sevrage et le risque de mésusage et d'erreurs.
Ces spécialités ne doivent pas être prescrites chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Chez celles pour qui ces spécialités sont indispensables, la prescription initiale annuelle : est désormais réservée aux spécialistes en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie, selon l’indication ; requiert le recueil d’un accord de soins après information complète de la patiente ;
Cette mise au point de la SPILF, précise les modalités de bon usage des fluoroquinolones chez l’adulte. Les fluoroquinolones sont très prescrites, en ville comme à l’hôpital. Or, outre leurs effets indésirables, elles participent à l’augmentation des bactéries multirésistantes (SARM, BLSE) et à l’émergence de C. difficile. Il faut donc éviter de prescrire une FQ dans les situations où d’autres antibiotiques peuvent être utilisés.
L’isotrétinoïne orale est un médicament indiqué dans la prise en charge de l’acné sévère en 2ème intention. Compte tenu du caractère tératogène de l’isotrétinoïne, un Programme de Prévention des Grossesses (PPG) est en place depuis 1997 en France et une surveillance spécifique est assurée depuis sa commercialisation.
Deux études récentes réalisées à partir des données de l’Assurance Maladie mettent en évidence un respect insuffisant des conditions de prescription et de délivrance.
En conséquence, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé de restreindre désormais la prescription initiale de l’isotrétinoïne orale aux dermatologues. De nouvelles mesures de minimisation des risques seront très prochainement mises en place.
L’ANSM a été informée par les laboratoires commercialisant les vaccins méningococciques monovalents conjugués de sérogroupe C (Neisvac et Menjugatekit) qu’ils étaient en mesure d’approvisionner le marché français à hauteur des besoins.
Dans ce contexte, les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) en situation de pénurie de vaccins, diffusées en janvier 2015, ont été levées. La vaccination contre les infections invasives à méningocoques C peut être reprise conformément au calendrier vaccinal pour les enfants âgés de 1 an et en rattrapage jusqu’à l’âge de 24 ans.
L'ANSM a été destinataire de plusieurs signalements d'erreurs médicamenteuses, ayant pu avoir des conséquences cliniques graves.Ces erreurs étaient liées à une confusion entre les comprimés en forme de trèfle de Préviscan et ceux d'autres médicaments à visée cardiovasculaire présentés sous la même forme et la même couleur (blanche).
Dans ce contexte, pour éviter le risque d'erreur médicamenteuse et sécuriser davantage la prise de ce médicament, l'ANSM a demandé au laboratoire de colorer en rose les comprimés de Préviscan et permettre ainsi de mieux les identifier. Ces nouveaux comprimés colorés seront mis à disposition en officine à partir du 13 avril 2015.
Des tensions ou des ruptures d’approvisionnement en vaccins combinés tétravalents et pentavalents contenant la valence coqueluche sont à prévoir.
Le HCSP recommande que soient maintenues en priorité :
• la primo-vaccination des nourrissons (2 doses et un rappel) avec le vaccin hexavalent ou un vaccin pentavalent dont l’utilisation des doses disponibles doit être contrôlée ;
• la stratégie du cocooning (comprenant la vaccination en milieu professionnel), destinée à éviter que des adultes ne contaminent les nourrissons non en âge d’être vaccinés, et la vaccination autour des cas représentent la seconde priorité.
Compte tenu des doses disponibles en vaccins combinés contenant la valence coqueluche, le HCSP recommande que le rappel de 6 ans soit effectué avec le vaccin dTcaP. Les rappels ultérieurs (11-13 ans et 25 ans) sont inchangés. Des recommandations détaillées sont faites pour les vaccinations réalisées dans le cadre du cocooning et autour des cas ainsi que pour les nourrissons vaccinés à la naissance contre l’hépatite B.
Par ailleurs, le HCSP déplore les épisodes répétés de rupture d’approvisionnement de vaccins qui mettent en péril l’application de la politique vaccinale.
Ces recommandations seront régulièrement actualisées en fonction des informations obtenues sur la disponibilité des vaccins contenant la valence coquelucheuse.
A l'issue de la revue des données disponibles et par analogie avec la codéine utilisée à visée antalgique, les membres du PRAC réunis en mars ont recommandé par consensus :
- contre-indication chez les enfants de moins de 12 ans,
- contre-indication au cours de l’allaitement (le passage de la codéine dans le lait maternel représente une voie d’exposition de l’enfant allaité),
- contre-indication chez les sujets connus pour être des « métaboliseurs ultra-rapides CYP2D6 »,
- non recommandation chez les enfants et adolescents entre 12 et 18 ans présentant des troubles respiratoires.
Dans l’attente de la décision finale sur cet arbitrage, l’ANSM recommande de prendre en compte dès à présent ces nouvelles restrictions d’utilisation.
Un an après la mise en place de cette recommandation temporaire d’utilisation (RTU). l’ANSM dresse un bilan des premières données collectées. Elle rappelle que l’utilisation du baclofène dans ce cadre doit être conforme aux modalités de prescription et de suivi des patients détaillées dans le protocole de la RTU et que le recueil de données d’efficacité et de sécurité via le portail électronique est nécessaire.
La voie intraveineuse (IV) a été supprimée des modalités d’administration de la spécialité HALDOL 5 mg/ml, solution injectable en ampoule en février 2011 en raison des risques cardiaques connus associés.
Cependant, depuis la suppression de la voie d’administration IV, des prescriptions et/ou des utilisations par cette voie IV persistent.
L’injection d’HALDOL 5 mg/ml, solution injectable en ampoule est recommandée par voie intramusculaire (IM) uniquement, quelle que soit l’indicatio.
Cette réévaluation a fait suite à des signalements d’effets indésirables cardiovasculaires, neurologiques ou psychiatriques rapportés dans cette indication. Compte tenu de l’ensemble des données disponibles, le rapport bénéfice/risque de ces médicaments demeure favorable, sous réserve de prendre en compte les recommandations de sécurité d’emploi et les contre-indications et, notamment, d’être particulièrement attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques de la patiente et au respect de la posologie.
Comparer le risque d'hémorragie majeure entre les patients débutant un traitement par NACO (dabigatran et rivaroxaban) et ceux débutant un traitement par AVK. Etude réalisée à partir des données du SNIIRAM et du PMSI.
Une réévaluation du rapport bénéfice/risque des médicaments contenant de l’ivabradine a été entreprise par l’Agence européenne des médicaments (EMA) suite à la publication des résultats préliminaires d’une étude montrant une augmentation modérée mais significative du risque combiné de mortalité cardiovasculaire et d’infarctus du myocarde chez les patients présentant un angor symptomatique traités par ivabradine.
Au regard de l’ensemble des données disponibles, l’EMA a conclu que le rapport bénéfice/risque de ces médicaments restait favorable sous réserve du renforcement des précautions d’emploi afin de minimiser les risques cardiovasculaires.
Le baclofène est indiqué dans le traitement des contractures spastiques d’origine médullaire et cérébrale et bénéficie, depuis mars 2014, d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) dans le traitement de l’alcoolodépendance.
Des utilisations hors AMM du baclofène ayant été identifiées dans les troubles du comportement alimentaire et dans la prise en charge de régimes amaigrissants, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille formellement son utilisation dans ces situations, ainsi que dans toutes autres situations non couvertes par l’AMM ou la RTU.
A la suite d'une décision des autorités de santé européennes et au décours d'une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque des spécialités contenant l’association acétate de cyprotérone 2 mg et éthinylestradiol 35 µg engagée par l'ANSM, des documents visant à minimiser le risque thromboembolique associé à l’utilisation de Diane 35 et de ses génériques sont désormais mis à la disposition des professionnels de santé et des patientes :
- un document d’aide à la prescription listant les facteurs de risque thromboembolique (se reporter à ce document avant toute prescription, ainsi qu’au Résumé des Caractéristiques du Produit) ;
- une carte-patiente alertant sur les signes de thrombose
Cette fiche actualise les recommandations sur le diagnostic et le traitement de la syphilis. La partie diagnostique précise la place des nouvelles méthodes (PRC, immunohistochimie, tests rapides, immunoblots, RFLP, séquencage).
Les statines sont une classe de médicaments utilisés, depuis la fin des années 80, pour réduire le taux de cholestérol dans le sang. En 2012, un effet diabétogène des statines avait été mis en évidence dans plusieurs méta-analyses. Une étude génétique récente met en évidence que cet effet est directement relié au mode d’action hypocholestérolémiant des statines.
Cette augmentation de survenue de diabète de type 2 ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque de cette classe thérapeutique dans la prévention des complications cardiovasculaires chez les sujets à risque, diabétiques ou non-diabétiques à l’initiation du traitement.
A la suite de la notification de cas d’issue fatale, notamment chez des patients âgés ayant reçu des doses de céfépime non adaptées à la fonction rénale, l'ANSM souhaite rappeler aux professionnels de santé la nécessité d’adapter la posologie de céfépime en cas d’insuffisance rénale, y compris au cours du traitement, dès que la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min.
Les recommandations sur la prise en charge des infections cutanées liées aux SARM Co de 2009 ont été actualisées pour tenir compte de la souche USA300 qui est endémo-épidémique aux USA. Ces souches semblent avoir une survie prolongée sur la peau et dans les selles et une transmission interhumaine plus efficace.
La France est pour l’instant relativement peu touchée par ces infections à SARM Co, en particulier PVL+ mais il est survenu quelques épisodes d’épidémies, en particulier à souche USA 300.
Par décisions parues au Journal Officiel du 23 septembre 2014, deux médicaments hypocholestérolémiants (rosuvastatine et ézétimibe, pris seul ou en association fixe avec de la simvastatine) doivent faire l'objet d'une demande d'entente préalable pour bénéficier d'une prise en charge par l'assurance-maladie.
Cette demande d’accord préalable concerne les initiations de traitements, c’est-à-dire dès lors que le patient ne s’est pas vu délivrer de médicament depuis six mois.
L’absence de réponse par l’organisme d’assurance maladie dans un délai de quinze jours suivant la date de réception de la demande dûment complétée par le service du contrôle médical vaut accord de prise en charge.
Au sommaire :
Les Centres Régionaux français de Pharmacovigilance ont 40 ans !
Au sommaire :
- CAS CLINIQUE : TIORFAN (racécadotril) et angioedeme
- ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :
. Mycophénolate mofétil (CELLCEPT® et génériques) et mycophénolate sodique (MYFORTIC®) : risque important de tératogénicité. Diffusion d’un matériel éducationnel et modification des conditions de prescription et délivrance.
. PREVISCAN® (fluindione) et PERMIXON® (Serenoa repens) : confusion pouvant être à l’origine de manifestations hémorragiques parfois graves - Lettre aux professionnels de santé
. La commission de transparence de la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un avis considérant que le service médical rendu des spécialités à base d’olmésartan est devenu insuffisant au regard des alternatives disponibles pour une prise en charge par la solidarité nationale. En date du 3 avril 2016, a été publié au JO un arrêté de déremboursement des spécialités contenant de l’olmésartan. Cette mesure prendra effet dans un délai de 3 mois
- LITTERATURE
Angioedème induit par des médicaments cardiovasculaires : de nouveaux acteurs se joignent à de vieux amis
Au sommaire :
- CAS CLINIQUE : une hypothermie sous neuroleptique, un effet indésirable rare et méconnu
- ALERTES et INFORMATIONS de SECURITE / ANSM :
. Rispéridone par voie orale (RISPERDAL® et génériques) en Pédiatrie : Rappel des indications approuvées et des conditions d’utilisation.
. Aripiprazole (ABILIFY® et génériques) : Mise en garde sur l’utilisation hors AMM et sur le risque de suicide
. ACIDE VALPROIQUE : Alternatives à l’acide valproïque chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes ayant un trouble bipolaire ou une épilepsie. Fiche Memo
. Fingolimod (GILENYA®) : Risques liés aux effets sur le système immunitaire (carcinome basocellulaire, leucoencéphalopathie multifocale progressive, infections opportunistes, lymphomes…)
. CODEINE : restrictions d’utilisation dans le traitement de la toux
- LITTERATURE
. Metformine et acidose lactique : l’expérience française à propos de 727 cas extraits de la Base Nationale de Pharmacoviglance.
. Tramadol et métaboliseurs ultra-rapides du CYP 2D6
Au sommaire :
- FLUOROQUINOLONES : Effets indésirables
- REMINYL® galantamine : réactions cutanées graves
- Vaccin MENINGITEC® : actualisation des informations sur le défaut qualité
- GUTRON® midodrine : Modifications de l’AMM suite à la réévaluation du rapport bénéfice-risque
- ADANCOR®, IKOREL®, Nicorandil génériques : Des ulcérations même tardives (nombreuses localisations : peau, muqueuses et oeil) : Arrêter le traitement !
- Antibiotiques en France : consommation et résistance
- Erythème pigmenté fixe
Au sommaire :
- Olmésartan (Alteis®, Alteisduo®, Axeler®, Olmetec®, CoOlmetec®, Sevikar®) : risque de survenue d’entéropathie grave, avec parfois atrophie villositaire. Penser au diagnostic. L’entéropathie peut survenir plusieurs mois, voire plusieurs années après le début du traitement.
- Xgeva® 120 mg, solution injectable (dénosumab) : risque d’ostéonécrose de la mâchoire. Contre-indication chez les patients présentant des lésions non cicatrisées résultant d'une chirurgie bucco-dentaire
- Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) - rappel du risque et des mesures visant à réduire le risque de photosensibilité
- DUOPLAVIN® (75mg clopidogrel / 75 mg acide acétylsalicylqiue) : important mésusage. Rappel des principales informations de l'AMM relatives à ses indications et à sa posologie
- GARDASIL® et CERVARIX® : Etude pharmaco-épidémiologique CNAMTS/ANSM. Rapport final sur le risque de maladies auto-immunes
. Pancréatites d’origine médicamenteuse : une série française.
. Inhibiteurs Pompe à Protons : des colites microscopiques
Au sommaire :
- IZALGI® gélule : paracétamol + poudre d’opium : risque de pharmacodépendance. Informations importantes sur le bon usage
- HUMALOG® (Insuline), solution injectable en stylo prérempli KwikPen - nouvelle concentration à 200 UI/mL
- Valproate et dérivés (DEPAKINE®, DEPAKOTE®, DEPAMIDE®, MICROPAKINE® et génériques) : risques liés à leur utilisation pendant la grossesse
- Mycophénolate (CELLCEPT® et génériques et MYFORTIC®) : risques d’avortements spontanés et de malformations en cas d’exposition pendant la grossesse
- Saxagliptine (ONGLYZA® et KOMBOGLYZE®) : analyses complémentaires sur le risque de mortalité par infection - Données de l’étude SAVOR
. Cotrimoxazole (BACTRIM® et génériques) / hyperkaliémie et risque de mort subite
Au sommaire :
- ROTARIX® et ROTATEQ® : Vaccins contre les rotavirus et risque d'invagination intestinale aigue (IIA)
- ATARAX® (Hydroxyzine et génériques) : nouvelles restrictions d’utilisation pour minimiser le risque d’allongement QT
- Traitement de l’hépatite C : Risque d'arythmies (bradycardie sévère) et de troubles de la conduction avec HARVONI® (sofosbuvir/lédipasvir) ou SOVALDI® (sofosbuvir) en association avec DAKLINZA® (daclatasvir), lors de la co-administration avec l'amiodarone
- ACNETRAIT®, CONTRACNE®, CURACNE® et PROCUTA® : isotrétinoïne orale. Restriction de la prescription initiale aux dermatologues
- LOXEN® et nicardipine génériques par voie intraveineuse
- IBUPROFENE à forte dose ≥ 2400mg/j et risque cardiovasculaire
. Statines et myopathie nécrosante auto-immune
Au Sommaire :
- GRANOCYTE® (lénograstim) et Syndrome de fuite capillaire (hypotension, hypo albuminémie, oedème, hémoconcentration)
- FURADANTINE® (nitrofurantoïne) : Rappel du Bon Usage
- THIOCOLCHICOSIDE (COLTRAMYL®, MIOREL®) : Restriction d’utilisation. Ne plus utiliser au long cours en cas de pathologie chronique. Contre-indication grossesse et Allaitement.
- VERCYTE® (pipobroman) : restriction d’indication et information sur la sécurité
- Les ANTICOAGULANTS (injectables et oraux) : Nouveau rapport (avril 2014) Etat des lieux, synthèse et surveillance
- GARDASIL® : actualisation des données de sécurité sur le vaccin contre les papillomavirus humains
- AINS et insuffisance rénale aigüe chez l’enfant : étude rétrospective de 1015 cas d’IRA
- Les anti-TNF alpha : nouvelle cause de colite ischémique ?
- Traitement au long cours par anti sécrétoires gastriques et déficit en Vitamine B12
Au sommaire :
- Question-Réponse : le risque fœtal et néonatal des AINS pris en fin de grossesse
- La tolérance aux opiacés : un état transitoire à ne pas méconnaitre
- Intoxications par champignons supérieurs : Bilan du CAP de Lyon en 2014
- Les traitements médicamenteux de l’alcoolodépendance
- Fiche technique. Le sulfate de protamine : antidote des héparines
Au sommaire :
- PARLODEL® (bromocriptine) et génériques dans l’inhibition de la lactation
- KETOCONAZOLE HRA® (kétoconazole) dans le traitement du syndrome de Cushing
- HALDOL® (halopéridol) 5 mg/ml, solution injectable en ampoule et risques cardiaques
- ATARAX® (Hydroxyzine) et génériques et allongement du QT
. Hallucinations visuelles et IEC
. Risque hémorragique sous AVK majoré lorsque la fonction rénale est altérée
. Clozapine (LEPONEX®) et cardiomyopathie
Au sommaire :
L'ANSM met à la disposition des professionnels de santé l'ensemble des interactions médicamenteuses regroupées dans un Thesaurus, actualisé en janvier 2015.
- ELIGARD®, poudre et solvant pour solution injectable (acétate de leuproréline) : risque de manque d’efficacité en cas d’erreurs lors de la reconstitution et de l’administration
- TECFIDERA® (diméthyl fumarate) : un cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) survenu chez un patient présentant une lymphopénie sévère et prolongée
- ART® 50 mg, ZONDAR® 50 mg et générique : nouvelles restrictions d'utilisation et recommandations des spécialités contenant de la diacéréine
- DIANE® 35 et ses génériques : mise à disposition de documents pour minimiser le risque thromboembolique (document d’aide à la prescription, carte patiente)
- PROCORALAN® (ivabradine) : nouvelles contre-indication et recommandations pour minimiser le risque de survenue d’évènements cardiovasculaires et de bradycardie sévère
- Toxidermies graves liées aux antiépileptiques : dépister les sujets à risque.
- Clarithromycine et risque de mortalité cardiaque
- Résultats de l’étude du Réseau DES France soutenue par l’ANSM : effets du DES (Distilbène, Stilboestrol Borne) sur 3 générations (2014)
Au sommaire :
- Une dosette peut en cacher une autre ! Confusion = danger : Informer et sensibiliser les utilisateurs
- Ustekinumab (STELARA®) : risque d’érythrodermie et de desquamation cutanée
- Uvestérol D et Uvestérol Vitaminé A.D.E.C. et risques de malaise ou de fausse route
- Dextrométhorphane (nombreux antitussifs) : usage détourné chez les adolescents et les jeunes adultes.
- PERIOLIMEL / OLIMEL (nutrition parentérale totale) : Eviter les erreurs médicamenteuses lors de la préparation et de l’administration.
- Consommation d’antibiotiques et résistance aux antibiotiques en France : nécessité d’une mobilisation déterminée et durable
- Tramadol et hyponatrémie
- Toxidermiese : La décontamination cutanéomuqueuse
Au sommaire :
- NORADRENALINE RENAUDIN : Nouvelles présentations (spécialités injectables pré-diluées en flacons verres) : attention au risque d’erreur
- METHADONE AP-HP, gélule : La durée maximale de prescription passe de 14 jours à 28 jours
- OXYCODONE (ONYNORM®, OXYCONTIN®) : antalgique de palier III. Risque d’abus et dépendance
- HORMONES DE CROISSANCE RECOMBINANTES : tolérance à long terme. Etude SAGhE France.
- « POPPERS » : Rappel des risques liés à leur utilisation
- AXEPIM® et génériques (céfépime) : neurotoxicité. Adapter la posologie à la fonction rénale
Au sommaire :
- VITAMINE K1 ROCHE 2mg/0.2ml Nourrissons
- INTERFERON BETA dans la SEP (Avonex, Betaferon, Extavia, Rebif) : risque de microangiopathie thrombotique et de syndrome néphrotique
- VALDOXAN (agomélatine) : renforcement des mesures de minimisation du risque. Contre-indication chez les patients de plus de 75 ans et surveillance hépatique
- SIMULECT (basiliximab) : mise en garde concernant sont utilisation hors AMM dans la prévention du rejet du greffon dans la transplantation cardiaque
Au sommaire :
- Domperidone : Recommandations pour minimiser les risques cardiaques
- Olmésartan : risque d’entéropathies graves
- Gels de kétoprofène (Kétum®, génériques) - rappel du risque et des mesures visant à réduire le risque de photosensibilité
- Invirase® (saquinavir) : Allongement de l’espace QT. Actualisation des recommandations électrocardiographiques
- Anticoagulants oraux directs et Antivitamines K : études de pharmaco-épidémiologie en vie réelle. Risque comparatif.
- Dénosumab 60 mg (PROLIA®, XGEVA®) : Mise à jour des informations de sécurité d’emploi afin de minimiser les risques d’ostéonécrose de la mâchoire et d’hypocalcémie
- Nicorandil (ADANCOR®, IKOREL®): Encore des fistules et des ulcérations de localisations multiples
- Médicaments et anémies hémolytiques
- Isotrétinoïne et grossesses en France : bilan de la pharmacovigilance
Au sommaire :
- Prothèse articulaire et risque systémique lié au cobalt
- Les poppers : encore et toujours
- Diarrhées chroniques sous olmésartan
- Savoir anticiper les interactions médicamenteuses lors d’une contraception hormonale
- Fiche technique : Anesthésie chez la femme en début de grossesse, ou qui allaite : quel est le risque ?
Au sommaire :
- Déficit en G6PD : Une liste actualisée et utile
- VOGALENE (métopimazine) : Rupture de stock
- FENTANYL Dispositifs Transdermiques patchs : Risque d’exposition accidentelle pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
- PROCORALAN (ivabradine) : Bradycardie potentiellement dangereuse
- BROMOCRIPTINE dans l’inhibition de la lactation : Réévaluation européenne du rapport bénéfice/risque
- Les fièvres médicamenteuses : un diagnostic à savoir évoquer
- Ventes de médicaments en France : rapport d’analyse de l’ANSM, année 2013
- Pemphigoïde bulleuse sous gliptines
Au sommaire :
- SORIATANE (acitrétine) : Renforcement des mesures de minimisation du risque tératogène
- MOTILIUM, PERIDYS et génériques (Dompéridone) : Risque cardiaque (allongement intervalle QT)
- STILNOX (Zolpidem) : Accidents de la circulation, somnambulisme : facteurs de risque
- LIORESAL (Baclofène) dans prise en charge de l’alcoolo-dépendance
- Événements thromboemboliques (ETE) chez les femmes exposées aux contraceptifs oraux et acétate de cyprotérone en France
- Baclofène à dose élevée : acouphènes
- Dabigatran versus Warfarin : comparaison du risque hémorragique
Au sommaire :
- Contraceptifs hormonaux combinés : Document d’aide à la prescription
- Primpéran® et métoclopramide génériques, pour diminuer le risque d’effets indésirables
- Protelos® (ranelate de strontium) : Le PRAC recommande la suspension de ce médicament
- Benzodiazépines en France
- Clozapine et colite ischémique
- Acide ascorbique en prévention des atteintes rénales après injection de PCI ?
- Risque thromboembolique des antipsychotiques
Au sommaire :
- Intoxication par la caféine
- Colite ischémiques et antipsychotiques atypiques
- Angioedèmes médicamenteux non allergiques
- Interactions pharmacologiques avec les traitements de substitution opiacés
- Fiche technique : La décontamination cutanéomuqueuse
Au sommaire :
- Caractérisation des antibiotiques considérés comme « critiques» (résistance, dernier recours) : rapport d’expertise
- NORLEVO® tenir compte du poids des patientes
- XELODA® toxidermies sévères
- Naftidrofuryl (PRAXILENE® et génériques : restriction des indications
- Beta 2 mimétiques d’action courte en obstétrique : restriction d’utilisation
- COLCHICINE® : Importance du respect des règles de bon usage
- DIANE® 35 et génériques : remise sur le marché avec restriction d’indication, modification des CI et renforcement des Mises en garde
- Pancréatites sous incrétinomimétiques
- Opiacés en péri-conception et risque d’anomalies du tube neural
- Conseils d’utilisation des Anti TNF : Recommandations (HAS)
Les complications rapportées dans les études sont de différentes natures, les principales retrouvées étant d’ordre mécanique (contracture capsulaire, rupture, plissements, déplacement…) et infectieuses. Cependant, si les données de la littérature publiées n’ont pas permis d’identifier de signaux particuliers depuis les dernières évaluations réalisées, elles sont clairement insuffisantes pour produire un état des connaissances fiables sur le profil à risque de la pose des implants mammaires dans le domaine de l’esthétique notamment chez les femmes mineures. La revue de la littérature met en évidence les cas de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) déjà connus sans que la nature de l’implant qui a été posé ne soit systématiquement documentée.
Les différents projets engagés par l’INCa et l’ANSM pour améliorer l’appréciation des effets indésirables notamment rares et tenter d’appréhender le mécanisme physiopathologique de survenue des LAGC pourraient permettre d’apporter des informations sur la nature des implants à privilégier.
En conséquence, compte tenu de l’horizon de production de connaissances nouvelles, la HAS considère qu’en l’absence d’élément nouveau il est indispensable d’attendre l’issue des travaux en cours pour être en capacité d’émettre des orientations sur l’acte d’implantation à visée esthétique. Dans l’intervalle, une information adéquate sur les risques liés à la pose d’implants mammaires doit systématiquement être délivrée aux femmes. Une incitation au signalement d’évènements indésirables doit également être encouragée.
L’organisme notifié allemand TÜV Sud en charge de la certification de dispositifs médicaux a annoncé la suspension temporaire du marquage CE des dispositifs fabriqués par la société SILIMED (implants mammaires, testiculaires, fessiers, de mollets, de pectoraux et de la face). Cette suspension fait suite à une vérification du site de fabrication qui a établi la présence de particules à la surface des implants mammaires. En conséquence, la distribution en France de ces dispositifs a été suspendue par le fabricant et ceux déjà sur le marché ont été placés en quarantaine par le distributeur, interdisant ainsi leur utilisation dans les établissements de santé.
Ces nouvelles recommandations portent sur les différentes catégories de prothèses existantes et rappellent notamment que l’utilisation des prothèses de hanche à couple de frottement métal/métal chez les femmes en âge de procréer et les patients allergiques à des métaux doit être évitée. Les modalités de suivi des patients implantés de mars 2012 ont par ailleurs été mises à jour à cette occasion, en lien avec la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT) et la Société française de chirurgie de la hanche et du genou (SFHG).
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite mettre en garde les professionnels de santé sur l’usage détourné des antinaupathiques Mercalm, Nausicalm (diménhydrinate) et Nautamine (diphénydramine), notamment chez les adolescents.
En conséquence, les spécialités Mercalm et Nausicalm ont été radiées de la liste des médicaments de médication officinale et ne doivent donc plus être en accès libre à l’officine, au même titre que la spécialité Nautamine qui n’était pas inscrite sur cette liste.
L’abus de médicaments antitussifs opiacés et antihistaminiques H1, à des fins récréatives, a été mis en évidence chez des adolescents ou des jeunes adultes. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite donc mettre en garde l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge sanitaire ou sociale de jeunes publics sur l’usage détourné de ces médicaments délivrés avec ou sans ordonnance.
Une hausse des signalements d’intoxications pédiatriques au cannabis est observée depuis 2014. Ces intoxications touchent principalement les enfants de moins de 2 ans. Elles font le plus souvent suite à l’ingestion accidentelle de cannabis dans l’environnement familial. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte les professionnels de santé et le grand public sur la sous-estimation des dangers liés à l’ingestion de cannabis et sur la gravité de ces intoxications qui conduisent très souvent à une hospitalisation de plus de 24 heures.